Les acteurs de la filière maïs adoptent un projet pour lutter contre la contamination du maïs par les aflatoxines

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Dans le cadre du projet de réduction de la contamination du maïs et des sous-produits à base de maïs par les aflatoxines au Burkina Faso (ReCMA-BF), l’unité Nationale De Mise En Œuvre Du Cadre Intégré Renforcé (UNMO-CIR) en collaboration avec la Confédération Paysanne Du Faso (CPF) a tenu un atelier de concertation avec les acteurs et parties prenantes de la filière maïs ce mercredi 12 octobre 2022 à Ouagadougou. Une rencontre qui se voulait un moment de partages d’expériences, d’échanges et facilitation de la commercialisation du maïs et des sous-produits à base de maïs. 

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Parti du constat que le maïs produit localement est très souvent contaminé par les aflatoxines avec des doses dépassant dans la plupart du temps les limites régionales et internationales recommandées, le Burkina Faso a mis en œuvre le projet de Reduction de la contamination du maïs et des sous-produits à base du maïs par les aflatoxines au Burkina Faso pour résoudre un tant soit peu, ce problème.

Souleymane Sodré, coordonnateur de l’unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé (UNMO/CIR), a indiqué que la rencontre de ce jour permettra de communiquer sur les actions phares et les premiers résultats obtenus du projet.

Également, il s’agit d’informer les acteurs sur les effets nocifs des aflatoxines et les enjeux de la lutte contre la contamination du maïs par les aflatoxines, d’échanger sur les difficultés rencontrées par les producteurs et les acheteurs de maïs, de favoriser le partage d’expérience entre les participants sur la commercialisation du maïs et de ses sous-produits; enfin, définir des orientations d’actions et mettre en contact les différentes parties prenantes.

Souleymane Sodré, coordonnateur de l’unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé
Souleymane Sodré, coordonnateur de l’unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé

Issoufou Porogo, secrétaire permanant de la confédération paysanne du Faso, a fait savoir que, dans le cadre de ce projet RECMA-BF, plusieurs pratiques ont été promues. A cela s’ajoutent de nombreux producteurs formés, qui mettent en œuvre les bonnes pratiques pour avoir du maïs de qualité afin de les mettre à la disposition des différentes parties prenantes.

Par ailleurs, il précise qu’en termes de production et de commercialisation, une nette amélioration au regard de la qualité du maïs est déjà effective. « On a déjà noté qu’en termes de production, on a une amélioration de la production, et également, en termes de commercialisation. On a moins de difficultés avec les acheteurs parce que les acheteurs regardent si le maïs est de bonne qualité.

Aussi, en terme de taux de contamination en aflatoxine, nous avons constaté que la plupart de nos producteurs qui ont mis en pratique les bonnes techniques n’ont pas de difficultés de commercialiser. Entre mars et juin 2022, le gouvernement a acheté beaucoup de maïs avec les producteurs et tous les stocks que nous avons fournis, aucun des stocks n’a été rejeté parce que le taux d’aflatoxine était dans les normes », a-t-il expliqué.

Issoufou Porogo, secrétaire permanant de la confédération paysanne du Faso
Issoufou Porogo, secrétaire permanant de la confédération paysanne du Faso

En rappel, le projet RECMA-BF a été lancé en juillet 2019 pour une durée de trois ans et de cinq mois et couvrait l’ensemble du territoire national avec un cout global de 465 224 100 FCFA. Il a été financé par le fonds pour l’application des normes de développement du commerce à hauteur de 64 % et le reste par l’Etat burkinabè.

Flora KARAMBIRI

Micheline OUEDRAOGO (Stagiaire)

Burkina 24

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