Adoption de la Charte de la transition : La position du MPP était conforme à celle de la rue, selon Clément Sawadogo

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La charte de la transition et l’acte de confirmation de désignation du président ont été signés dans la nuit du 14 octobre 2022 par le Capitaine Ibrahim Traoré qui est désormais Président de la transition. À l’issue de cette signature, certains partis politiques ont donné leur avis sur la charte et par ricochet la désignation de Ibrahim Traoré comme président tel que la rue l’avait réclamée. 

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Les partis de l’ex Alliance des Partis membres de la majorité présidentielle (APMP) sous Roch Marc Christian Kaboré ont été représentés à ces assises nationales, entres autres, par Clément Sawadogo, membre fondateur du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

À l’issue de la signature de la charte de la transition et la désignation de Ibrahim Traoré comme président, Clément Sawadogo a assuré que la foule à l’extérieur par ses multiples manifestations n’a pas influencé son opinion à ces assises.

« En ce qui nous concerne (MPP et ex APMP), nous étions venus avec une position qui était conforme à celle que la rue aussi réclamait (faire de Ibrahim Traoré le président de la transition, NDLR) », a-t-il fait savoir pour indiquer qu’ils étaient déjà d’accord avec les exigences de la rue avant de venir aux assises.

Du reste, Clément Sawadogo s’est dit satisfait de ces assises nationales : « Nous sommes venus avec des propositions, des éléments d’analyse qui ont été pour l’essentiel pris en compte, donc nous sommes entièrement satisfaits ». De plus, il a indiqué que « ces assises ont été plus inclusives par rapport aux précédentes assises qui avaient fait de Paul-Henri Sandaogo Damiba le président de la transition ».

« Vous voyez par exemple que dans cette assemblée, la classe politique a été beaucoup plus prise en compte. À l’ancienne ALT, nous (les partis politiques, NDLR) étions seulement 8 sur 71 députés. Cette fois-ci, notre effectif est passé à 12« , s’est réjoui Clément Sawadogo.

Il reconnaît pour terminer : « même si nous pouvons penser que ce n’est pas encore satisfait pour nous, cela traduit une volonté de prendre davantage en compte la classe politique. C’est déjà bien parce qu’il faut aussi tenir compte des autres et ils sont très nombreux ».

Hamadou OUEDRAOGO

Burkina 24

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