2e édition de « Ma ville en peinture » : Les lampions se sont éteints sur une note de satisfaction

Le comité d’organisation de « Ma ville en peinture » a fait le bilan de la deuxième édition de l’évènement le dimanche 16 octobre 2022, à Ouagadougou. Conformément au thème de ladite édition, « La peinture, facteur d’union et de cohésion sociale », les artistes de diverses catégories ont conjugué leurs efforts afin de dessiner un sourire sur le visage des personnes déplacées internes (PDI) à travers une vente aux enchères de tableaux.  

Du 11 au 16 octobre 2022, la capitale du cinéma africain a vibré aux couleurs de la 2^e édition de « ma ville en peinture. Cette édition avait pour credo de démystifier les arts plastiques, notamment la peinture. C’est sur une note de satisfaction que les rideaux de cette 2^e édition sont tombés.

« Partout où nous sommes passés, les gens sont sortis pour l’activité principale qui est la peinture. Au-delà de ça, on a eu des villages chaque soir, les gens étaient présents aussi pour les villages. Donc nous avons un bilan vraiment satisfaisant », s’est réjoui le président du comité d’organisation, Abdoul Aziz Tiemtoré.

« La paix », c’est le mot qui se lisait sur la plupart des tableaux, courant cette édition. Plus besoin de rappeler que les aspirations du peuple burkinabè reposent en ce moment sur la paix. Ces tableaux donc seront mis en vente aux enchères, à en croire Abdoul Aziz Tiemtoré.

« 80% ou 90% des tableaux c’est la paix au Burkina Faso, surtout la paix. On met les tableaux qui ont été peints en vente, une vente aux enchères d’un prix minimum de 100.000. Et les fonds récoltés autour de cette vente seront redistribués à des personnes en situation difficile ». 

« L’art, c’est un facteur de communion, un facteur qui rassemble »

Une aubaine pour les jeunes talents de faire voir leur savoir sur les tableaux. Les participants ont donc apprécié à sa juste valeur l’initiative. « Avec les tableaux, on arrive à dire ce qu’on ne peut pas dire oralement, car la peinture est très profonde. J’ai pu réaliser un tableau par-là, de tous les maux que mon pays traverse. Nous voulons la paix, nous voulons que les problèmes se règlent, c’est un cri de cœur à travers mon tableau », mentionne la participante Alizeta Ouédraogo.

« L’art, c’est un facteur de communion, un facteur qui rassemble », lance l’artiste chanteur Floby. A l’en croire, les tableaux peuvent servir d’une manière ou d’une autre à apaiser des cœurs. « Pour moi, c’est des tableaux qui reflètent la paix. C’est des images qui reflètent la paix pour notre nation.

Et ce que notre nation traverse en ce moment, nous avons besoin de ça. Grace à un tableau, moi qui n’étais pas prêt pour mon frère, je peux regarder le tableau et avec l’interprétation de ce tableau, mettre un peu d’eau dans mon vin, parce que notre pays a besoin de ça actuellement », confie le Baba national.

Prestation d’artistes, expositions des tableaux, barbecue, remise d’attestions de reconnaissance étaient au menu de cette cérémonie de clôture de la 2^e édition de « ma ville en peinture ». Rendez-vous est alors donné pour l’acte 3.

Sié Fréderic KAMBOU

Jean Yves DEPRI (Stagiaire)

Burkina 24