Musique : La deuxième édition du festival Kaïros prévue du 27 au 29 octobre

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Kaïros ou « Elève ta voix pour Dieu ». C’est un festival centré sur les artistes instrumentistes chrétiens dont la deuxième édition aura lieu les 27, 28 et 29 octobre 2022 au sein de l’école de musique la Dernière Trompette à Ouagadougou. Entre concert, enseignement, ce cadre interroge le rôle de l’instrumentiste chrétien sur l’orientation de son art. Samuel Zabsonré, artiste musicien, instrumentiste, formateur, promoteur culturel… décline les grandes lignes de l’évènement à travers les lignes suivantes.

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Burkina 24 : Que veux dire Kaïros ?

Samuel Zabsonré : C’est un mot en hébreux qui veut dire : Pour Dieu, élève ta voix. Elève ta voix pour l’amour. Cette année nous allons parler de cohésion sociale dans la musique entre nous frères musiciens instrumentalistes  parce que beaucoup d’instrumentalistes sont en train de perdre leur travail.

C’est d’abord comment s’organiser personnellement en tant qu’artiste musiciens et nous aurons des enseignements pendant les 3 jours, les  27, 28 et 29 octobre 2022 au siège de l’école de musique la Dernière Trompette au quartier Sin-Yiri.

C’est un festival chrétien mais c’est ouvert à tout le monde, les non chrétiens aussi ; ça concerne tout genre de musique comme du  jazz, bleue. On n’a pas de spécificité, tout ce qui représente notre musique du terroir.

Samuel Zabsonré, artiste, instrumentiste, formateur, promoteur de Kaïros

C’est vraiment un cadre d’expression des instrumentalistes. Quand tu prends l’ouverture, j’ai préparé personnellement des instrumentales déjà. On aura  4 batteurs, 4 bassistes, 4 pianistes et 4 guitaristes. On a essayé de travailler ça pour l’ouverture je peux dire c’est vraiment pour les instrumentalistes.

Burkina 24 : L’édition ?

Samuel Zabsonré : Nous sommes à la deuxième édition cette année. La première édition qui a eu lieu en 2021 a réuni plus d’une centaine de participations par jour. Cette année aussi nous pensons que ça va mobiliser plus que ça.

Burkina 24 : Quels sont les grandes têtes d’affiche de cette deuxième édition de kaïros ?

Samuel Zabsonré : Pour la programmation, nous avons les grandes têtes comme  Albert Tiendrébéogo ; Maël Kabré, Christian NAPON, Simon Kologo, Pekiima Nelson, Pékiima Georges ZABSONRE. On aura plus de 10 artistes qui vont prester pendant les 3 jours.

Burkina24 : Quel enseignement doit attendre les participants de cette édition ? 

Samuel Zabsonré : Pour la première soirée, nous allons essayer un enseignement qui parle de réconciliation entre talent et Dieu. Le  2ème jour nous allons enseigner musique chrétienne carrière ou un appel et le 3ème jour, c’est musique chrétienne approbation de Dieu ou des Hommes.

Donc ce sont ces 3 thèmes que nous allons essayer de développer pendant ces 3 jours.  Je ne suis pas le seul à développer ces thèmes. Il y aura Samuel Michel YAMEOGO, le pasteur Georges Zabsonré, etc. C’est eux qui vont donner les enseignements.

Burkina24 : D’où est venue l’idée d’un festival centré sur l’instrumentiste chrétien?     

Samuel Zabsonré : L’idée est venue, parce que moi-même je suis un instrumentiste. Je suis né dedans, je me suis formé dans ça. Je me suis dit pourquoi ne pas organiser un festival pour les instrumentistes.  L’idée est venue comme ça.

Je pense que quand j’ai lancé l’idée pendant notre répétition et quand j’en parle avec mes collègues instrumentistes, ils sont très fiers de venir participer.  Je ne leur donne pas quelque chose mais, eux même n’ont pas encore vu ça au Burkina Faso. Réunir près de 16 musiciens sur scène en même temps jouer, je tiens à leur dire merci.

Burkina 24 : Quelles sont les difficultés rencontrées dans l’organisation du festival ?

Samuel Zabsonré : Ce n’est vraiment pas facile. Je dirai que tous les projets qu’on a déposés au Ministère on n’a pas encore eu gain de cause.  Là, je peux dire que je tourne d’abord avec mes propres fonds en espérant que Dieu va faire un miracle sinon ce n’est pas facile.

Burkina 24 : Le festival se tient dans un contexte où beaucoup d’activités culturelles sont reportées, quel est votre avis ?

Samuel Zabsonré : Je pense que c’est déjà une bonne idée de tenir le festival malgré tout. On ne va pas  stopper Kaïros cette année car pour nous, nous devons toujours vivre. Nous devons toujours faire de la musique ; nous pensons que nous apportons toujours  de la joie, la paix aussi dans les cœurs des gens quand nous faisons toujours notre festival. Même si on n’a pas les moyens, on aime la chose et deuxièmement, on veut redonner encore plus d’espoir à notre pays.

Burkina 24 : Qu’est-ce qui est réservé aux instrumentistes après les trois jours de festival ?  

Samuel Zabsonré : Je pense qu’après Kaïros, mon équipe et moi avions toujours des projets.  Parce qu’on ne va pas s’arrêter à toujours réunir les musiciens pour travailler. Ce qui nous manque ici c’est l’unité. Si on est uni, je pense qu’on peut encore bien faire. Parce que quand tu prends les autres pays, ils voyagent même à l’extérieur ; la musique chrétienne africaine voyage mais notre pays c’est un peu compliqué.

C’est parce que on n’est pas unis qu’on ne peut pas faire les grandes choses. Je suis déjà content parce qu’il y a l’Ambassade d’Italie qui va accompagner l’année prochaine. Egalement l’Ambassade du Brésil va accompagner l’année prochaine. Avec tous ces partenaires qui vont peut-être nous accompagner en 2023, il se pourrait qu’on organise Kaïros en Italie ou en Brésil.

Burkina 24 : Un appel ?

Samuel Zabsonré : C’est un appel de sponsoriser les festivals. Deuxièmement je dis merci à Burkina 24 et troisièmement je dis merci à l’équipe qui travaille autour de moi et quatrièmement je dis merci à Dieu.

Akim KY    

Burkina 24

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