Burkina Faso: Voici ce que demandent les travailleurs de SITARAIL avant de lever leur grève

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Les membres du comité SITARAIL de la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) ont annoncé ce samedi 5 novembre 2022 une grève illimitée jusqu’à ce que les motivations qui avaient prévalu à leur mot de grève du 25 octobre 2022 soient prises en compte par leur employeur.

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« Les bascules de pesée non fonctionnelles sur l’ensemble du réseau ferroviaire, la suspension sans motif valable de la prime de prévention de déraillement, la non-application de l’indemnité spéciale de transport pour le personnel travaillant de nuit, le non-respect de l’engagement pris par la direction générale en 2019 concernant l’indemnité compensatrice de facilité de circulation, la rupture du dialogue entre les comités CGT-B et la direction générale, la discrimination salariale catégorielle entre les travailleurs, le maintien en permanence en contrat à durée déterminée de certains travailleurs admis à la retraite, l’organisation mafieuse et corrompue du concours de recrutement d’aide-conducteurs et la fermeture de  la majorité des gars et l’arrêt du train voyageur », ce sont ces neuf points qui constituent la plateforme revendicative des travailleurs de SITARAIL.

Sur ce, ils ont annoncé une guerre illimitée jusqu’à ce que leur employeur se penche sur leur situation en améliorant leurs conditions de travail conformément à leur plateforme revendicative. Selon Thomas Kiendrébéogo, secrétaire général du comité CGT-B/SITARAIL, leur employeur a procédé à une politique de démobilisation de leur mouvement de grève par des notes au personnel et des appels individuels de certains travailleurs « et même une politique médiatique de propagande utilise des jeunes travailleurs en CDD à des services allant jusqu’à 48 heures sans interruption et aussi des stagiaires pour essayer de faire face à cette grève observée à plus de 90% du personnel ».

Thomas Kiendrébéogo, secrétaire général du comité CGT-B/SITARAIL

Par ailleurs, Thomas Kiendrébéogo a relevé que la surcharge des wagons, la vétusté du matériel et de la voie ferroviaire est source de déraillement, d’usure précoce du matériel et met en danger la vie des passagers, des agents à bord des trains et même des riverains.

« Car le freinage d’un train est calculé en fonction de son tonnage. Une correspondance dans ce sens avait même été adressée au directeur général en août 2018 pour l’interpeller sur cette pratique qui s’effectuait sur le réseau », a-t-il laissé entendre.

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