Recrutement massif de VDP : L’Action civilo-militaire pour la cohésion sociale (ACMCS) invite à davantage s’enrôler

Ceci est une tribune de Mathias Kamanga Zida, citoyen burkinabè, responsable de l’initiative spontanée Action civilo-militaires pour la cohésion sociale (A.C.M.C.S)

Initialement prévu prendre fin le 04 novembre 2022, le dépôt des dossiers pour le recrutement additif de trente-cinq mille (35 000) Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) communaux en marge du recrutement de quinze mille (15 000) VDP pouvant être déployés sur l’ensemble du territoire national a été prolongé jusqu’au vendredi 18 novembre 2022. Aujourd’hui, samedi 12 novembre 2022, nous sommes à moins d’une semaine de cette nouvelle date indiquée par le gouvernement de transition.

L’initiative spontanée que nous avons dénommée Action civilo-militaire pour la cohésion sociale (ACMCS), s’inscrivant dans la dynamique du gouvernement de transition et œuvrant pour un Burkina Faso sans terrorisme, invite donc tous Burkinabè, tous citoyens et tous patriotes, sans distinction aucune de race, de religion ni d’ethnie à se faire enrôler si ce n’est pas encore le cas. C’est ensemble et en nous faisant enrôler, sommes-nous convaincus, que nous pourrons bouter hors de nos frontières le terrorisme comme nous l’avons si bien fait avec la poliomyélite.

Si d’aucuns ont attiré l’attention sur les difficultés de s’enrôler du fait de l’exigence de certains actes civils, notamment le certificat de nationalité, l’extrait d’acte de naissance, etc., nous rappelons que la décision de prolongation dudit recrutement par le gouvernement de transition a été accompagnée d’un allègement de celui-ci.

Une nouvelle opportunité, pour ne pas dire chance, nous est donnée pour participer à la défense de notre seul Burkina Faso ; du Burkina Faso que nos ancêtres nous ont légué et que nous devons léguer, pas comme nous l’avons eu en héritage, mais en mieux, à savoir un Burkina Faso où le terrorisme n’a plus sa place, où les ethnies du Nord, du Centre, du Sud, de l’Est et de l’Ouest ne se regardent plus en chien de faïence et ne s’attaquent plus jusqu’à atteindre le point de non-retour.

Frère, sœur, que tu viennes de l’un de ces quatre coins du Burkina Faso, importe peu. La survie du pays et l’urgence commandent que nous nous unissions et luttions de concert afin de reconquérir et préserver ces 274 400 Km² que nous avons en partage. Comme l’a si bien dit le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’Etat, « il faut aller vite et bien ».

Toi, oui toi qui me lis, si par le fait d’une quelconque incapacité ou indisponibilité à te faire enrôler, toi non plus tu ne te dois de t’exempter de cette initiative voulue par les autorités actuelles de la transition. C’est dire, parallèlement à l’initiative, et en fonction de ce que tu peux apporter au pays, n’hésite pas.

Leaders coutumiers et religieux, vous vous devez aussi d’agir par la prière, les incantations, les sacrifices. Bref, par tous les moyens dont vous disposez pour mettre en prière le Burkina Faso et ses fils et filles qui, par devoir professionnel, par patriotisme et par souci du devenir du Burkina Faso sont engagés, sont en train de vouloir le faire et s’engageront pour la défense du Burkina Faso.

Mathias Kamanga Zida 

Citoyen burkinabè 

Responsable de l’initiative spontanée Action civilo-militaires pour la cohésion sociale (A.C.M.C.S)