Commission nationale des droits humains (CNDH) : Le procès Rodrigue Namoano renvoyé au 1er décembre 2022

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Le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Kalifa Rodrigue Namoano et trois autres étaient à la barre au tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou ce vendredi 18 novembre 2022. L’audience a été renvoyée pour le 1er décembre 2022 pour permettre à des témoins de comparaitre. 

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Kalifa Rodrigue Namoano et trois autres coprévenus étaient devant les juges ce vendredi 18 novembre 2022 pour la deuxième fois pour des infractions en lien avec la gestion des ressources de la Commission nationale des droits humains (CNDH). Au début de l’audience, le débat a porté sur l’acte de la levée de l’immunité du président de la CNDH.

Les avocats de la défense ont estimé que la procédure de la levée de l’immunité est « entachée d’irrégularités » et ont demandé au tribunal administratif de statuer sur le dossier. Le parquet a estimé que la levée de l’immunité n’entache en rien la suite de l’audience.

Cette requête du prévenu Kalifa Rodrigue Namoano a été jugée irrecevable et le jugement a poursuivi. Une autre requête a été posée à savoir le renvoi du dossier pour permettre à des témoins de comparaitre.

Lire également 👉Burkina : Le président de la CNDH, Kalifa Rodrigue Yemboado Namoano, placé en détention provisoire

Cependant, deux prévenus ont demandé la liberté provisoire. Mais l’inquiétude de la « subornation de témoins » a été soulevée et la requête a été jugée irrecevable. L’audience a été renvoyée au 1er décembre 2022 pour permettre à des témoins de comparaitre. Cependant, le parquet a estimé le dossier pouvait être jugé ce jour.

En rappel dans un communiqué datant du lundi 7 novembre 2022, la Commission nationale des droits humains (CNDH) informait l’opinion nationale et internationale que Kalifa Rodrigue Yemboado Namoano, Président de la CNDH, a été placé en détention provisoire à la suite d’une enquête de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC). Il est accusé, entre autres, de fraude en matière de la commande publique, abus de confiance et blanchissement de capitaux.

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