Burkina Faso : La recherche de la paix et de la cohésion sociale scrutée sur le plan académique 

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L’Académie Nationale des Sciences, des arts et des Lettres du Burkina Faso, section collège sciences humaines, lettres et culture a tenu une conférence débat autour de la thématique de la paix et la cohésion sociale : Enjeux et perspectives dans un Burkina de crise sécuritaire. C’était à Ouagadougou le samedi 26 novembre 2022.

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Dans un contexte miné par la détérioration de la paix du fait de l’hydre terroriste, le collège sciences humaines, lettres et culture de l’Académie Nationale des Sciences, des arts et des Lettres du Burkina Faso tient sa deuxième activité sur la thématique de la paix et la cohésion sociale.

Cette rencontre d’échanges vise à trouver des solutions pour la paix et la sécurité véritable, condition sine qua none de développement durable. Pour ce faire, les panélistes ont décortiqué la thématique sous différents aspects. Il s’est agi de l’aspect du droit, de l’aspect science et éducation, de l’aspect de la littérature orale et de l’aspect de la sociologie.

Rechercher la paix et la cohésion sociale en situation de crise, c’est sous l’angle de la sociologie que le Pr Basile Guissou a abordé la thématique. Pour cet éminent professeur, il est plus que nécessaire de <<savoir renaître. C’est une renaissance qu’il nous faut>>, sans quoi <<nous allons disparaître>>. 

Mais pour arriver à cette renaissance, le Pr Basile Guissou a laissé croire qu’il faille se poser certaines questions dont les principales sont << qui sommes nous ? Et que voulons-nous devenir dans le 21e siècle qui commence ?>>.

A l’en croire, c’est l’enjeu majeur qui secoue le Burkina Faso et l’Afrique. << Nous sommes des sociétés desaxées en crise permanente simplement parce qu’on refuse de s’inventer une identité propre. l’Afrique c’est l’Afrique francophone, anglophone, lusophone hispanophone… La principale leçon que nous devons tirer de la crise actuelle c’est la recherche de notre identité. Qui sommes-nous ?>>, a-t-il décrié.

Afin d’y remédier à cette crise, Basile Guissou a proposé une déconstruction et une reconstitution des socles culturels, institutionnels et politiques de la nation. << je pense qu’il y a 39 ans, ce processus a été entamé dans ce pays sous le leadership du capitaine Thomas Sankara et du Conseil National de la Révolution (CNR). Il nous faut oser questionner cette révolution avec des esprits critiques, scientifiques et non pas des esprits de juges, de censeurs, de donneurs de leçons.

Chacun juge, chacun apprécie, chacun note mais on n’en tire pas des leçons qu’il faut. Il y a à dire et à médire sur cette institution. Il faut en faire une école d’apprentissage et à prouver à toute l’Afrique et au reste du monde qu’il n’y a pas de pays où un peuple maudit sur cette terre, tout est possible et partout si vous êtes prêt à payer le prix>>, a-t-il suggéré. 

L’Académie Nationale des Sciences, des arts et des Lettres du Burkina Faso, existe depuis 2013. Institution apolitique, elle s’est fixée pour missions de faire entre autres la promotion de la qualité de la recherche, le renseignement dans le domaine des sciences, des lettres et des arts, des appuis et la veille stratégique des enjeux de développement.

Aminata Catherine SANOU
Burkina 24

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