Le Ministre des carrières à la CIMAF Bobo : « Nous devons promouvoir une économie d’échelle pour un Burkina de paix »

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C’est avec un large sourire que le Directeur technique de la CIMAF Mountassir Berrouk a présenté la chaine de production de la CIMAF Bobo au Ministre de l’énergie, des mines et des carrières Simon Pierre Boussim. Du bâtiment de broyage à la salle d’emballage en passant par les laboratoires, Mountassir Berrouk se réjouit des matériels sophistiqués et des ressources humaines qualifiées que son entreprise met au profit de la production annuelle de 600 000 tonnes de ciment de bonne qualité au Burkina Faso.

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Le Ministre observant le processus de contrôle

Ce sont ce sont entre autres les mêmes raisons qui ont conduit le ministre de tutelle chez ces « partenaires de l’Etat ». « Nous avons vu que ce sont des carrières qui sont valorisées dans cette entreprise. Nous avons vu également comment le calcaire dolomitique qui est un produit de la recherche de l’Etat burkinabè est lui aussi valorisé ici », se réjouit le ministre.

De l’énergie à moindre coût »

Pour ses besoins énergétiques, la CIMAF utilise d’une part une centrale de 6 mégawatts et l’énergie fournie par la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL) d’autre part. Cette fourniture de la SONABEL constitue un autre niveau de partenariat entre la CIMAF et l’hôte du jour. « En plus des minéraux de développement qui constituent la matière première de la CIMAF, nous sommes aussi liés par les autres facteurs de production », rappelle le ministre.

Non sans proposer des stratégies de réduction des dépenses énergétiques. Il s’agira pour la CIMAF de développer des moyens de stockage d’énergie pour mieux profiter des plages horaires de la SONABEL. « Ainsi, la cimenterie pourra produire en grande quantité pendant les périodes basses pour mieux rentabiliser dans sa marge de production », explique-t-il.

La CIMAF Bobo produit 600 000 tonnes de ciment par an

La seule cimenterie dotée d’un spectromètre BRUKER

Le Directeur technique de CIMAF Mountassir Berrouk a insisté sur leur attachement aux normes de qualité. Un engagement pour lequel la CIMAF ne lésine pas sur les moyens. Au point d’investir dans l’acquisition de matériels à la pointe de la technologie. Notamment un spectromètre BRUKER qui constitue « le bijou de la maison dont la CIMAF est la seule détentrice au Burkina », affirme-t-il.

Ledit bijou leur coute un investissement qui implique aussi les charges liées à la maintenance assurée par des techniciens étrangers.

Privilégier la formation des experts locaux 

Par rapport à ces machines à la pointe de la technologie, le ministre suggère que la cimenterie négocie des clauses d’acquisition qui permettent la formation des techniciens locaux par le distributeur afin de réduire les coûts de maintenance.

Simon Pierre Boussim, Ministre de l’énergie, des mines et des carrières

Vaincre le terrorisme par la qualité 

Tout en saluant ses efforts de développement, le ministre invite la CIMAF à promouvoir « une économie d’échelle » pour sa meilleure contribution à la construction d’un Burkina de paix.

« Si les terroristes arrivent à recruter des Burkinabè au sein de leurs rangs, c’est parce qu’il y a des Burkinabè dont le sentiment d’appartenance à la nation a été affecté par notre modèle de développement. Nous avons donc cette obligation de travailler pour que les burkinabè soient heureux », conclut-il.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso 

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