Éducation nationale : Le rapport à mi-parcours de la SN-ESU soumis à l’évaluation et la validation

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Le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, a procédé à l’ouverture des travaux de validation et d’évaluation à mi-parcours du rapport de la stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence (SN-ESU) 2019-2024 qui se tiennent du 5 au 6 décembre 2022 à Ouagadougou.  

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Compte tenu de la situation sécuritaire dégradante du Burkina Faso qui a occasionné la fermeture de nombreuses écoles, le ministère en charge de l’éducation nationale, a en 2019 développé la stratégie nationale de l’éducation en situation d’urgence (SN-ESU).

Après plus de deux ans de mise en œuvre, les acteurs marquent un arrêt pour faire le bilan et mesurer les progrès engrangés jusqu’ici, et voir comment améliorer ce qui n’a pas marché.

Joseph André Ouédraogo ministre en charge de l’éducation nationale

Toutefois, le premier responsable du département en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo a affirmé que le secteur éducatif continue de subir les conséquences des actes commis par des groupes armés non étatiques.

« Ces actes ignobles se traduisent entre autres par les menaces physiques et verbales sur les acteurs de l’éducation, la confiscation ou la destruction de leurs biens, l’assassinat d’enseignants, la destruction scolaires et du matériel didactiques, la fermeture d’établissements scolaires affectant de milliers d’élèves et mettant en arrêt de travail de nombreux enseignants », a-t-il égrainé en indiquant qu’à la date du 31 octobre 2022, près de 5 709 structures éducatives tous ordres d’enseignements confondus ont été fermés affectant environ 1 008 327 élèves et 28 918 enseignants.

Pour le ministre Ouédraogo, malgré ce contexte difficile, le seul challenge pour son département c’est d’assurer la continuité éducative sur l’ensemble du territoire national. « Pour relever ce défi éducatif majeur du moment, le Burkina Faso a adopté déjà en février 2019 une stratégie de scolarisation des élèves des zones à fort défi sécuritaire qui se focalisait exclusivement sur la crise sécuritaire », a-t-il précisé.

Joseph André Ouédraogo a informé que cette stratégie a été révisée afin de prendre en compte les autres phénomènes à risque tels que les catastrophes naturelles. « Après plus de deux ans de mise en œuvre de la SN-ESU, il s’avère nécessaire de marquer une halte pour faire le bilan afin de mesurer les progrès, identifier les défis liés à la mise en œuvre et d’ajuster les interventions au regard des réalités de terrain ou de l’évolution du contexte », a-t-il confié.

Germaine Kaboré, secrétaire technique de l’éducation en situation d’urgence a notifié que le rapport qui est en train être évalué s’articule autour de trois axes que sont, l’accès à l’environnement sécurisé et protecteur, la qualité de l’enseignement et la coordination et le pilotage. Par ailleurs, elle note à ce jour, une baisse d’établissements scolaires fermés par à rapport au bilan dressé à la date du 31 octobre 2022.

Germaine Kaboré, secrétaire technique de la SN-ESU

« Au 31 octobre 2022, nous étions à 5 709 structures éducatives fermées aujourd’hui, on observe une diminution, nous sommes à 5 574 soit une baisse de 135 structures éducatives », a-t-elle relevé en ajoutant que les évènements survenus le dimanche 4 décembre 2022 à Bittou dans la région du Centre-Est qui ont occasionné la mort de 6 personnes dont 4 enseignants auront des conséquences et le nombre d’écoles fermées pourrait encore augmenter.

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