Burkina : Un projet pour l’amélioration des droits humains

Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) a organisé un atelier de validation d’une étude de référence sur la protection des espaces civiques et de dialogue au Burkina Faso, ce vendredi 16 décembre 2022 à Ouagadougou. 

Contribuer au renforcement de la culture des droits humains et des devoirs citoyens au Burkina, dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau et l’assainissement, c’est l’objectif fixé par les porteurs du projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso (Burkin’yali).

Fatimata Bancé, coordinatrice adjointe chargée du programme du SPONG laisse entendre que ce projet leur permet de travailler sur la protection des droits humains.

« Trois secteurs d’activités sont concernés : l’éducation, la santé et l’eau, hygiène et assainissement. Dans les activités de ce projet, il était prévu que nous puissions regarder de près les espaces civiques et de dialogue qui existent au Burkina et de voir dans quelle mesure on peut analyser leur fonctionnement pour voir s’il y a les difficultés ou s’il y a des recommandations à pouvoir faire afin que ces espaces qui permettent aux citoyens de pouvoir interagir avec le gouvernant puissent fonctionner normalement », dit-elle.

Méthode de collectes des données

La coordinatrice a ajouté que compte tenu de la situation sécuritaire et les coûts que ça implique d’envoyer les enquêteurs dans les 45 provinces,  ils ont procédé par une revue documentaire, avec un sondage en ligne qui a ciblé les coordinations régionales du SPONG qui existe dans 12 régions plus d’autres structures non membres du SPONG avec des entretiens B2B.

Lors de cet atelier, il est attendu des participants d’enrichir le document à travers les mécanismes favorisant la réduction des inégalités notamment l’accès à la justice et  aux droits humains  pour les femmes, les jeunes et les personnes déplacées internes afin que le rapport final puisse servir des actions de plaidoyer pour le bon fonctionnement de ces espaces civiques.

Richard Ouédraogo, chargé de projet au SPONG affirme que ce projet est né de la situation sécuritaire du Burkina Faso depuis 2015 afin de donner un nouvel élan pour contribuer à l’amélioration des droits humains au Burkina Faso.

Il faut noter que le projet d’amélioration et de renforcement de l’effectivité des droits humains au Burkina Faso (Burkin’Yali) est financé par l’ambassade du Danemark à travers l’unité d’appui technique (UAT).

Saly OUATTARA

Burkina24