Changement climatique : La CENOZO accompagne les journalistes dans le traitement de l’information
La cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’ouest (CENOZO)a tenu sa première conférence publique sur le « Journalisme d’investigation face aux enjeux du changement climatique » ce vendredi 20 janvier 2023 à Ouagadougou. L’objectif était de mettre en lumière les difficultés des journalistes dans la quête de l’information sur les changements climatiques.
« Journalisme d’investigation face aux enjeux du changement climatique », s’inscrit dans le cadre du projet « Afrique de l’ouest face au changement climatique». C’est un projet qui a pour objectif de former les journalistes de 4 pays ouest africains sur les dangers du changement climatique. Ont pris part à la formation les journalistes du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Burkina Faso. La formation stipulait non seulement la réalisation d’une enquête sur le changement climatique, mais aussi la présentation des résultats aux journalistes et aux personnes ressources.
« Il était question dans un premier temps de présenter le projet et de montrer les résultats de ce projet. C’est à dire les enquêtes qui révèlent les différents problèmes climatiques dans notre sous-région. Et aussi permettre aux journalistes et à ces acteurs d’échanger sur une meilleure forme de collaboration entre journalistes d’investigation et société civile et aussi les représentants des institutions publiques pour améliorer la couverture médiatique de la question climatique et de la question environnementale », a indiqué Arnaud Ouédraogo, coordonnateur du CENOZO.
Des difficultés dans la quête et le traitement de l’information sur le changement climatique, il en existe, insiste Josaphat D.B Finogbé, un bénéficiaire du projet. Pour lui, ils ont été confrontés à deux difficultés majeures dans le cadre de la réalisation de leur enquête. « Les difficultés restent les mêmes. Dans le cadre de cette enquête nous avons eu des difficultés par rapport aux sources.
L’autre difficulté c’est la lecture des données techniques et scientifiques. Nous avons eu assez des rapports, nous avons eu assez de chiffre mais il fallait déchiffrer ces chiffres. Il fallait comprendre le langage technique qui a été dit donc du coup on était obligé de faire appel à d’autres experts, à d’autres spécialistes expliquer en français terre à terre afin de relayer cette enquête», a-t-il témoigné.
Réagissant sur le problème de l’accessibilité des sources, Jacqueline Zoungrana de la direction générale des ressources en eau a fustigé les Hommes de média. A l’écouter, ces derniers ne présentent pas clairement leurs objectifs. Elle a ajouté que certaines données sont sensibles et que les diffuser pourraient être préjudiciable. Néanmoins, elle a suggéré une franche collaboration pour la fluidité de l’information.
« Il faut dire que ces journalistes d’investigation ce qu’ils cherchent aussi c’est pouvoir trouver des solutions aux préoccupations posées. Et je pense que l’un dans l’autre s’il y a une collaboration, une synergie ensemble ils peuvent trouver des terrains, mieux se comprendre puis trouver des solutions par rapport à ce qu’ils sont en train de mener », a-t-elle suggéré.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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