Burkina : Des ressortissants de Pissila décident de lever des fonds pour soutenir leurs parents

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Des ressortissants de Pissila réunis au sein de l’Association forces agissantes du département de Pissila ont tenu une assemblée générale (AG) ce samedi 4 février 2023 à Ouagadougou. Au sortir de cette AG, ils ont décidé de mobiliser des fonds pour apporter une assistance humanitaire à leurs frères et sœurs à Pissila. 

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En conclave à Ouagadougou, les filles et fils du département de Pissila dans la région du Centre Nord réfléchissent sur ce que doit être leur contribution pour accompagner les efforts consentis par les autorités afin d’apporter leur touche à ce qui est fait.

La situation humanitaire, les actions à entreprendre, la levée des fonds et divers sont là, les points qui étaient inscrits à l’ordre du jour de l’AG des membres de l’Association forces agissantes pour le département de Pissila.

Les ressortissants Pissila

Après avoir passé en revue point après point, les filles et fils du département de Pissila ont décidé de lever des fonds pour répondre à la situation humanitaire criarde dans leur département qui accueille plus de 59 mille âmes, disent-ils.

«Depuis les ressortissants qui sont ici (à Ouagadougou, ndlr) n’avaient pas eu le temps de se rencontrer pour discuter de ce qu’ils peuvent faire pour appuyer nos parents qui vivent à Pissila. Parce qu’il y a eu beaucoup de déplacés, près de 59 000 déplacés plus la population qui dépassait 45 000 habitants », a déclaré Pr Alexis Yobi Sawadogo, président de l’association.

Pr Alexis Yobi Sawadogo, président de l’association

Il a expliqué que c’est au regard de ce nombre élevé de personnes déplacées internes qu’accueille leur département qu’ils ont décidé de se rencontrer pour s’organiser.

Il a fait savoir que Pissila retient encore son souffle malgré quelques menaces terroristes que le déplacement a fait l’objet, il n’y a pas longtemps. Il a informé que suite à ces menaces, les autorités ont pu renforcer le dispositif sécuritaire dans la zone. La question humanitaire, dit-il reste préoccupante.

«Notre apport c’est de plusieurs ordres, déjà c’est l’appui psychologique et l’appui aussi en vivres surtout ça. On est là pour voir concrètement quelle peut être notre contribution pour pouvoir permettre à ces personnes de se sentir quand même bien avec le calvaire qu’ils vivent qu’ils ont des frères et des sœurs qui pensent à eux surtout sur le plan humanitaire», a-t-il noté.

L’ancien maire de Pissila, Wendiatta Sawadogo a confié que malgré les efforts consentis par le gouvernement, il reste beaucoup à faire. «La situation reste toujours critique, cela nécessite pour qu’on se mobilise davantage pour prendre en compte les besoins» de toutes ces personnes.

Wendiatta Sawadogo, ancien maire de Pissila

Faisant un bilan de la situation, il a renseigné qu’il n’y a que 35 écoles qui fonctionnent et 65 autres fermées. Sur 13 structures sanitaires, Wendiatta Sawadogo a informé qu’il n’y a que 6 qui fonctionnent mais avec beaucoup de difficultés.

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