SIAO 2023 : C’était aussi la diversité gastronomique !
Du 27 janvier au 5 février 2023, la capitale du Burkina Faso a brillé aux couleurs du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Véritable tremplin pour les artisans, ce rendez-vous est aussi un espace gastronomique par excellence. En plus des maquis et restaurants implantés pour rafraîchir les festivaliers, c’est le lieu pour certains de faire connaitre les spécialités de leur région. Dame Ipo et Konan Laure sont des excellentes ambassadrices…
Du 27 janvier au 5 février 2023, que les Ouagavillois ont bougé aux pas du SIAO. Pour certains participants, c’était de voir la magie des artisans, à travers leurs expositions. Quant à d’autres, c’est plutôt les espaces dédiés à la gastronomie qui guidaient leur pas. C’est en ce sens que Dame Ipo pour cette édition a opté pour la restauration.
« Nous sommes venus présenter le poulet piqué, le poisson piqué, la soupe du pécheur, la sauce kopeh avec le placali, le kedjenou à l’ivoirienne », énumère-t-elle. A voir déjà ce qu’elle présente, on peut sans se tromper deviner qu’elle est de la Côte d’Ivoire. Elle a effectué le déplacement pour faire voir les spécialités ivoiriennes du pays d’Houphouët Boigny, car le sait-on, le SIAO est un grand rendez-vous international.
« On a décidé de joindre la restauration à ce festival dédié à l’artisanat, parce qu’au SIAO on trouve les gens du monde entier, et on a décidé de venir présenter les mets ivoiriens pour que le monde entier puissent découvrir nos menus, nos plats qu’on fait chez nous », relate-elle.
Quoi de plus beau que d’accompagner ces spécialités ivoiriennes avec des boissons ivoiriennes. C’est alors dans cette dynamique que Laure Konan s’est invitée à cette 16e édition. « Nous sommes venus pour venir vous présenter nos produits. Nous avons de la gastronomie comme on vous l’a présentée.
Aussi, nous avons de la liqueur ivoirienne, qu’on appelle communément le guêlê, le guêlê avec les racines, c’est un peu thérapeutique pour des gens qui sont constipés, avec le palu, les plaies de ventre. Vous savez, nous sommes en Afrique, il y a des Africains qui n’arrivent pas à démarrer à partir de 4 heures du matin, et nous on a ce remède dans cette liqueur qu’on appelle communément 4 heures du matin. Quand vous prenez ça, en tant que bon garçon africain, vous allez vous réveiller et faire ce qu’il y a à faire », confie-t-elle.
Le choix de commercialiser cette liqueur n’est pas du tout anodin, à l’en croire. « Il y a des liqueurs qu’on trouve dans les supermarchés et autres, et comme nous venons de la Côte d’Ivoire, on a voulu ramener un produit typiquement ivoirien, et ça c’est seulement en Côte d’Ivoire qu’on retrouve, c’est donc pour ça qu’on a envoyé pour exposer pour que tout le monde entier puisse voir ».
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S’il y a une chose à retenir lors de cette 16e édition, c’est que le marché n’était pas assez fluorescent pour les exposants. Tout compte fait, cette édition a été riche en couleurs. Rendez-vous est ainsi pris pour l’édition 16 avec beaucoup plus d’innovations.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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