Gestion des ressources humaines publiques en période de crise : Le déploiement des agents publics en discussion
La 9ème Conférence annuelle de gestion des ressources humaines (CGRH) s’est tenue ce vendredi 24 février 2023 à Ouagadougou. L’objectif était de faire le point des statistiques des agents publics et valider le rapport afin de valoriser le capital humain.
Placée sous le thème « la problématique de la gestion des ressources humaines publiques dans le double contexte de crises sanitaire et sécuritaire », la conférence annuelle de gestion des ressources humaines (CGRH) a été initiée en vue de répondre à la problématique liée à la gestion des ressources humaines publiques.
À écouter Bassolma Bazié, ministre d’Etat, en charge de la fonction publique, « le défi majeur à relever par les gestionnaires des ressources humaines publiques est le déploiement efficient des agents publics ».
Ainsi, a-t-il dit en sus que cette conférence se veut être « le cadre d’examen du rapport et également de faire un diagnostic du dysfonctionnement en matière de gestion des ressources humaines en situation de crises sanitaire et sécuritaire ».
Raison pour laquelle, « la CGRH instituée par décret le 6 août 2009 se teint chaque année en vue de proposer les voies et moyens d’amélioration de la gouvernance administrative sur le plan de la gestion des ressources humaines publiques », a rappelé le ministre.
C’est ainsi que Bassolma Bazié, ministre en charge de la Fonction publique a souhaité que des solutions soient prises lors de cette 9ème conférence des ressources humaines afin de répondre à la problématique des ressources humaines publiques.
Pour Marcel Ouédraogo, le directeur général de la fonction publique, l’administration burkinabè est majoritairement jeune selon les statistiques du 31 décembre 2021. Par ailleurs, il a fait savoir que malgré l’existence des textes législatifs et réglementaires, des manquements subsistent dans la prise en compte en matière de gestion des ressources humaines des agents publics.
Egalement, il a précisé que « les participants vont formuler des recommandations de tous ces problèmes et assurer une bonne gestion des ressources humaines dans le contexte de crise et de voir dans quelle mesure on peut assurer la présence de l’État ». Parce que, a-t-il expliqué, « si on se retrouve dans une portion du territoire sans service, c’est comme s’il y a absence totale de l’État ».
Djemal Saddam El Abdallah SIBA
Pour Burkina 24
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