Stabilisation communautaire au Niger et au Burkina Faso : Après deux ans du projet de l’OIM, l’heure est au bilan

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C’est l’heure du bilan du Projet « Initiatives visant à renforcer la stabilisation communautaire au Niger et au Burkina Faso », une œuvre de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), financée par l’Union Européenne (UE). Ce vendredi 24 février 2023 à Ouagadougou, la mise en œuvre de ce projet fait l’objet d’analyse afin de tirer de bonnes pratiques et des recommandations pour sa fin. 

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Démarré en janvier 2021, dans la région de l’Est, le projet « Initiatives visant à renforcer la stabilisation Communautaire au Niger et au Burkina Faso » a été relocalisé dans les régions du Centre-Nord et du Sahel avec les mêmes objectifs de contribuer à améliorer la résilience des populations face aux conflits communautaires, la création d’un environnement sûr pour les femmes et les jeunes, et à la réduction de la vulnérabilité des communautés face à l’extrémisme violent.

Deux ans après, la Cheffe de mission pays de l’Organisation internationale des migrants (OIM), Aissatou Guisse Kaspar a indiqué que le projet a permis entre autres de traiter certaines causes de l’instabilité, un renforcement de la cohésion sociale et de la confiance envers les représentants de l’État ; de toucher 323 000 personnes dont 177 000 femmes, la construction d’une vingtaine d’installations d’approvisionnement en eau, de 5 centres de santé et maternité, et 9 infrastructures éducatives. 

«  Grâce à vos efforts, de nombreuses localités ont désormais accès à l’eau ainsi qu’à des infrastructures socioéducatives. Certes, ce moment de clôture marque la fin d’une étape mais il annonce également le prélude  de la suivante. C’est pourquoi, je fonde l’espoir que les discussions que nous allons engager nous permettront de tirer des leçons ainsi que de bonnes pratiques pour affiner nos interventions futures au profit du gouvernement et des communautés », a indiqué Aissatou Guisse Kaspar. 

Le projet a été financé à hauteur de près de 4 millions d’Euro (€) par l’UE. Pour Valerio Diaz Martin représentant de la commission, le projet avait sa raison d’exister parce qu’il « a obtenu des résultats significatifs autour du renforcement de la gestion et de la gouvernance de l’immigration mais aussi dans la facilitation du retour de migrants. Cet atelier va donc permettre de revenir sur les résultats tout en formulant des recommandations ». 

Une vision que le représentant de la ministre en charge de l’action humanitaire Stephane Bayala a apprécié à sa juste valeur au nom du gouvernement. « Je voudrais saluer cette vision qui s’aligne avec les priorités actuelles du gouvernement du Burkina Faso car, permettant d’offrir des solutions à la vulnérabilité de certaines franges de la population notamment les groupes vulnérables tout en renforçant  la présence de l’Etat », a-t-il félicité.

En rappel, en 2 ans, le projet a permis de toucher pour ce qui concerne le Burkina Faso, 14 communes dont 7 dans la région de l’Est, 5 dans la région du Centre-nord et 2 dans la région du Sahel.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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