Burkina Faso : Sous l’initiative de l’ONG Pax, des femmes réfléchissent sur leur contribution au processus de paix

L’ONG néerlandaise Pax commémore en différé la journée internationale des droits des femmes à travers une table ronde qui a réuni plusieurs femmes venues de presque toutes les régions du Burkina Faso ce samedi 18 mars 2023 à Ouagadougou. 

«Quelle implication/contribution des femmes au processus de la paix au Burkina Faso», c’est autour de ce thème que les réflexions au cours de cette table ronde vont porter. Au sortir de leurs travaux, ces femmes comptent formuler des recommandations pour soutenir le processus de la paix au Faso.

Le représentant pays de l’ONG Pax, Roger Minoungou espère que ces femmes proposeront des recommandations fortes et adaptées qui puissent contribuer efficacement au retour de la paix au Burkina Faso. «Nous allons aussi y veiller parce que nous avons l’ambition d’accompagner tous les efforts qui contribuent au processus de paix dans les pays qui sont confrontés à des crises», a-t-il relevé.

Bibata Ouédraogo/Nikiéma, présidente de l’association féminine pour le développement du Burkina a noté que le 8 mars n’est pas seulement une journée où les femmes doivent se livrer à des jouissances mais c’est aussi une occasion pour elles de mener des réflexions sur leurs préoccupations.

«Et aujourd’hui, on se réjouit d’être là pour réfléchir sur la paix. La paix, un mot à quatre lettres mais qui veut dire beaucoup de choses. Car sans la paix, nous ne pouvons pas nous développer, sans la paix nous ne pouvons pas travailler alors que le développement passe par le travail», a-t-elle ajouté.

Également, Bibata Ouédraogo/Nikiéma a appelé les femmes burkinabè à s’impliquer dans le processus de paix pour engager le développement du pays.

«Parce que ce sont elles qui donnent la vie, ce sont elles qui élèvent les enfants, ce sont elles qui peuvent conseiller et éduquer ces enfants-là pour qu’ils prennent le bon chemin. Parce que nous savons que si les enfants sont bien éduqués, ils peuvent s’impliquer dans le développement de la Nation.

Et nous savons également que tout ce qu’une femme va dire à son enfant qu’elle a mis au monde, l’enfant va l’écouter, l’enfant va respecter. Et si nous, femmes, nous mettons nos enfants au monde, nous ne sommes pas à mesure de les éduquer correctement, nous avons failli à notre mission », a-t-elle affirmé.

À l’issue de leurs travaux, ces femmes ont prévues une marche symbolique dans l’enceinte du Centre national cardinal Paul Zoungrana afin de soutenir toutes les initiatives qui encouragent le retour de la paix au pays des Hommes intègres.