Waa Reem International acte III : Une aubaine pour valoriser le « made in Burkina Faso » à San Francisco

La 3e édition des journées Culturelles du Burkina Faso dénommées « Waa Reem  international » se tiendra du 16 au 18 juin 2023 sous le thème « Contribution des transferts de fonds de la diaspora dans le développement économique et culturel du Burkina Faso dans un contexte de défi sécuritaire » à San Francisco aux États Unis d’Amérique (USA). 

Le comité local de coordination de la 3^ème édition des journées Culturelles du Burkina Faso aux USA à San Francisco Waa reem international a levé le voile sur l’édition 2023 de ce rendez-vous culturel et d’opportunités d’affaires.

Cet évènement à caractère culturel et social offre l’une des plus grandes scènes de diffusion des produits culturels et touristiques africains en particulier burkinabè à San Francisco, selon Kongnagnandé Clovis Ouédraogo, coordinateur local du festival.

L’évènement qui accueille plusieurs festivaliers dont des artistes musiciens, stylistes, exposants, journalistes, autorités administratives et politiques, constitue un « cadre idéal » de promotion et de visibilité des acteurs culturels qui y prennent part, dit-il.

En effet, Waa Reem International est une aubaine pour valoriser le « made in Burkina Faso » en matière de production culturelle, artistique, artisanale et pour sensibiliser les opérateurs économiques burkinabè résidant aux USA sur le potentiel économique et le climat des affaires dans leur pays d’origine afin de les inciter à y investir.

« Nous avons des parents de l’autre côté de la frontière qui s’en sortent bien. Pour nous, c’est de créer un pont et des opportunités pour qu’ils puissent investir au pays, c’est pour nous également de permettre à des natifs du Burkina d’aller exposer le meilleur de ce que nous avons à la diaspora burkinabè résidant aux Etats unis, et également aux Américains et aux autres communautés », a indiqué Kongnagnandé Clovis Ouédraogo.

La Coordination du Waa Reem envisage l’organisation de la 3ème édition du 16 au 18 juin 2023 à San Francisco, avec la participation d’une dizaine d’acteurs culturels venus du Burkina Faso, ceux de la diaspora et les Américains.

L’objectif global est « la valorisation du savoir-faire burkinabè dans les domaines socioéconomiques en vue de contribuer au transfert des fonds pour le développement durable du Burkina Faso ». De ce fait, il s’agira entre autres, d’aménager et animer un espace moderne et professionnel d’exposition et de vente des produits et services culturel, artistique, touristique, artisanal et agro-industriel made in Burkina Faso, organiser et animer une nuit culturelle et artistique burkinabè, créer un espace d’échange direct entre les partenaires et la diaspora.

La rencontre du comité local de Waa Reem avec les autorités, artistes, entrepreneurs et investisseurs ; journalistes, partenaires et sponsors, etc. avait pour but d’expliquer les conditions de participation de la délégation du Burkina Faso à la troisième édition mais aussi de faire une lumière sur le festival.

Les deux éditions passées étaient beaucoup focalisées sur la mode, et les organisateurs ont décidé d’élargir aux autres segments de la culture.  « Nous partons du Burkina avec une délégation d’hommes culturels, d’opérateurs économiques, pour à la fois se faire voir, se laisser voir des chiffres.

Cette dizaine de participants sera conditionnée par les détenteurs de visa, des nouveaux acquéreurs de visa, et ceux qui pourront à la limite se faciliter les conditions de voyage », précise Kongnagnandé Clovis Ouédraogo avant d’ajouter que tout est entrepris pour que des stands d’expositions soient mis à la disposition des participants burkinabè à San Francisco, mais également faciliter le séjour.

Raïssa Somdah la promotrice de Waa Reem International est une jeune femme entrepreneure burkinabè résidant aux USA qui agit dans le domaine de la mode. Elle a développé son concept Waa Reem 2013 en Afrique dont la mission est de rassembler les cultures africaines et afro-américaines autour de la mode, de l’art, des danses traditionnelles et du cinéma africain pour autonomiser les jeunes talents, également sur l’intellect et l’investissement africain.

Akim KY

Burkina 24