Festival de la Promotion de la Femme Artiste (FEMARTS) : Les lampions se sont éteints sur la 2e édition

Du 17 au 19 mars 2023, Ouagadougou a vibré au rythme du Festival de la Promotion de la Femme Artiste (FEMARTS). 2^e édition au compteur, cette édition se voulait une vitrine pour la promotion des femmes artistes, en vue de leur donner plus de visibilité. Pendant 3 jours donc, une quinzaine d’artistes féminines ont pu se produire et montrer l’étendue de leur talent. 

Il est su de tous que le mois de mars est le mois par excellence pour magnifier l’autre moitié du ciel. C’est alors l’occasion pour Fanta Guindo de penser à célébrer la femme autour de la musique, à travers le Festival de la Promotion de la Femme Artiste (FEMARTS).

« Ce qui m’a motivée à créer ce concept, c’est que de moins en moins on voit les femmes artistes sur beaucoup de scènes. Quand il y a un évènement, on voit souvent 5 hommes, souvent il n’y a même pas une seule femme. Donc, c’est ce qui m’a poussé à créer ce festival, avoir un plateau uniquement pour les femmes, pour qu’elles puissent démontrer ce qu’elles savent faire, montrer leur talent, de façon à ce que le public puisse avoir confiance en elles, et aussi pour que d’autres promoteurs puissent les inviter sur d’autres plateaux », a indiqué d’emblée Fanta Guindo, promotrice du FEMARTS.

En dépit des nombreuses difficultés liées à l’organisation, un bilan satisfaisant est enregistré, à entendre la promotrice. « Côté organisation je suis très contente, du soutien de tous les amis, parents qui sont venus me soutenir. On a beaucoup communiqué sur des artistes, ce qui fait qu’on est satisfait, il y a une artiste qui a joué en live, or à la première édition, elle avait fait du playback, parce qu’elle n’était pas trop connue, elle ne pouvait pas faire le live. Mais elle a joué en live grâce à la promotion du FEMARTS, grâce au plateau aussi du FEMARTS, donc on peut dire qu’on est satisfaite », a-t-elle reconnu.

Elle salue l’engouement autour de cette édition. Côté mobilisation, ils étaient nombreux à répondre présents à l’appel. Des divas de la musique burkinabè, en l’occurrence Idak Bassavé, Tiness la Déesse, l’Elue 111, Maï Lingani, Wedra et bien d’autres artistes ont entretenu le public autour de la bonne musique. Rendez-vous est alors donné pour les prochaines éditions, avec plus d’innovations.