Ramadan 2023 : Des acteurs de la culture communient autour d’un repas

Des acteurs culturels, artistes et journalistes se sont retrouvés autour d’un repas communautaire pour soutenir le secteur culturel burkinabè face à la situation sécuritaire nationale. C’était autour d’une rupture collective du Ramadan tenue le vendredi 14 avril 2023 à Ouagadougou.

Au regard du contexte national difficile impactant bon nombre de secteurs d’activités au Burkina Faso, tous sont unanimes quant à la conjugaison des efforts individuels. C’est pas le secteur de la culture qui dira le contraire.

Pour le matérialiser, une  rupture collective de jeûne entre ces acteurs a été organisée pour que ceux-ci communient et discutent autour de la question afin de trouver des perspectives pour la bonne marche de ce secteur tant important pour cette lutte.

Pour Moussa Sanou, entrepreneur culturel et initiateur de la rupture, l’objectif de cet acte répond à plusieurs besoins. Pour lui, « c’était l’occasion de réunir les différents acteurs culturels autour d’une rupture collective de jeûne et également de faire des douas (prières) pour le Burkina Faso et aussi  pour que la situation sécuritaire soit derrière nous ».

Un objectif presque atteint selon ses dires. En effet, à l’écouter, le bilan est plutôt satisfait pour cette première édition après l’organisation de cette rupture. Il a cependant lancé un appel à ces confrères acteurs culturels burkinabè à garder la foi et à soutenir comme ils peuvent les forces de défenses et de sécurité (FDS) et les personnes déplacées internes (PDI).

Yacouba Bonkoungou, représentant du ministère en charge  de la communication, a, quant à lui, souhaité que la paix revienne au Burkina Faso, afin que cette lueur d’espoir devienne une réalité au pays des hommes intègres.

Cela, a-t-il soutenu, « pour que nous puissions dérouler nos activités culturelles et continuer de faire ce que nous savons faire le mieux, exprimer la culture dans toutes ses dimensions ».

Le représentant du ministre a par ailleurs laissé entendre que « notre prière est que nous bénéficions amplement des bénédictions de ce mois et que la paix revienne le plus rapidement possible au pays ».

Cette rupture, faut le dire précède, beaucoup d’autres initiées depuis le début de ce mois de Ramadan.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24