Burkina : Des journalistes à l’école des changements climatiques

Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) a initié une formation de 48 heures à l’endroit des journalistes et des influenceurs sur les changements climatiques. Prévue du 27 au 28 avril 2023 à Ouagadougou, cette formation rentre dans le cadre de la mise en œuvre du programme Benkadi qui a pour objectif d’améliorer l’efficacité des politiques environnementales.

Pendant deux jours, les participants seront outillés sur les fondamentaux des changements climatiques et du plaidoyer à travers des Communications. Ainsi donc, ils auront droit à des présentations sur les généralités liées aux changements climatiques et sur les tenants et les aboutissants des techniques et processus de plaidoyers. Tout ceci dans le but de participer à leur manière à la prise de conscience des décideurs et des populations sur les dangers du changement climatique.

« Au Burkina Faso, le programme travaille à améliorer la gouvernance climatique, et aussi à réduire les effets négatifs de la pollution par l’orpaillage. Et pour se faire, il est important que nous ayons une alliance stratégique avec les hommes et les femmes de média parce qu’ils constituent un pouvoir immense en termes d’éveil de conscience des communautés. Et aussi en terme d’alerte des autorités sur les manquements, les insuffisances qu’on viendraient à constater dans la mise en œuvre des politiques publiques environnementale », s’est justifié Sylvestre Tiemtoré, coordinateur du SPONG et directeur régional du programme Benkadi.

D’ailleurs, il a expliqué que le projet a démarré en janvier 2021 et est prévu s’étaler sur cinq ans.  Nonobstant, le coordonnateur du SPONG a révélé qu’en plus du Burkina Faso, le projet concerne trois autres pays dont le Mali, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Il est financé par le gouvernement Néerlandais à hauteur de 14 milliards de FCFA pour les quatre pays.

A en croire Sylvestre Tiemtoré, le projet ambitionne accompagner le gouvernement dans la lutte contre le changement climatique. Mais également participer à faire changer les mentalités des orpailleurs afin qu’ils adoptent des pratiques novatrices qui respectent les normes environnementales au détriment des produits prohibés tels que les mercures et les cyanures.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24