1er Mai : Me Apollinaire Kyelem de Tambela reçoit la plateforme de l’UAS et réaffirme la vision du gouvernement

Les militants et sympathisants de l’Union d’action syndicale (UAS) ont remis leur plateforme revendicative au Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela ce lundi 1er mai 2023. 

La plateforme revendicative remise par l’Union d’action syndicale (UAS) au chef du gouvernement, Me Apollinaire Kyelem de Tambela contient cinq points notamment la garantie de la sécurité des personnes et leurs biens, les mesures contre la vie chère, l’accès au logement et à la terre, le respect de la liberté syndicale et la promotion du travail décent.

Après réception de la plateforme revendicative, Me Apollinaire Kyelem de Tambela n’a pas mâché ses mots. Il a rappelé aux militants et sympathisants de l’UAS que le pays est en péril.

«La nation est en péril. C’est parce qu’il y a un territoire qui s’appelle Burkina Faso, c’est parce qu’il y a une population qu’on appelle Burkinabè qu’il y a des patrons sur ce territoire, qu’il y a des travailleurs sur ce territoire. Si le territoire disparaît, aucun droit ne saura subsister, que ce soit le droit à l’emploi, le droit à la création d’entreprise, le droit d’expression, tout va disparaitre. Donc, la priorité des priorités doit être la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de la vie des populations. C’est notre priorité à l’heure actuelle », a-t-il soutenu.

À cet effet, Me Apollinaire Kyelem de Tambela a encouragé les travailleurs à apporter leurs contributions afin d’approvisionner des fonds de soutien de la patrie.

«Je vous invite tous à contribuer à alimenter ce fonds-là parce que vous savez tous que les armes ne s’achètent pas comme des cacahouètes. Ça coûte très cher. Non seulement, il faut des armes mais il faut les munitions et les équipements, c’est ce à quoi, nous tenons actuellement et nous pensons que d’ici là, nous aurons des équipements suffisants pour que quiconque sache qu’il ne devrait pas s’en prendre au Burkina Faso», a-t-il déclaré.

Rebondissant sur la question des troupes étrangères, le chef de l’Exécutif a confié que les nouvelles autorités sont claires là dessus. «Notre Wagner ce sont les VDP. Nous pensons que c’est à la population de défendre leur territoire. C’est à la nation de se défendre elle-même. Et nous à aucun moment, il ne nous viendra à l’idée d’accepter les troupes étrangères ici. Et moi, je vous dis que si vous apprenez que les troupes étrangères sont là, chacun doit abandonner son stylo, sa truelle, son écrou pour aller lutter pour bouter ces troupes étrangères là dehors», a-t-il ajouté.

Il a renchéri que le recrutement des VDP est intervenu pour que le pays soit étoffé afin de suffisamment armer les Burkinabè pour défendre leur territoire. Également, Me Apollinaire Kyelem de Tambela a affirmé qu’aujourd’hui, tous les 50 mille VDP recrutés sont équipés en tenue, en armement et en munitions. «Nous espérons pouvoir faire plus pour mailler tout le territoire avec les fils du terroir qui vont s’occuper de leur propre sécurité pour leur propre avantage», a-t-il noté.

Pour le PM, l’UAS et le gouvernement ont la même préoccupation qu’est la survie du Burkina Faso. Et après la survie de la nation, il faudra lancer le développement du pays, fait-il savoir.

«Et si chacun met balle à terre, si nous arrivons à consigner les intérêts, nous pouvons avancer ensemble pour l’émancipation de tous et pour la prospérité de tous», a-t-il dit en ajoutant que la revendication, ce n’est pas la guerre, ce n’est pas la haine, « on exprime ses besoins avec courtoisie et détermination et si on s’assoit, ensemble, on peut trouver une solution toujours dans le dialogue».

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Willy SAGBE

Burkina24