Le CSC veut contribuer à développer des médias « forts » au Burkina Faso
Abdoulazize Bamogo, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), a officiellement ouvert, ce mardi 2 mai 2023 à Ouagadougou, un atelier de formation sur la Responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise (RSE) dans le secteur des médias au Burkina Faso au profit des responsables de médias et d’agences de communication.
La session de formation sur la Responsabilité sociale et sociétale de l’entreprise (RSE) dans le secteur des médias au Burkina Faso au profit des responsables de médias et d’agences de communication, première du genre selon le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), est le début d’un processus qui rentre dans le cadre de l’ambition de son institution de développer des médias forts au Burkina Faso.
« Des médias forts pour nous s’entendent par des médias qui ont un certain nombre de capacités à mobiliser une audience forte… Un média fort pour le CSC, c’est aussi un média qui est respectueux des textes de lois, administratifs, d’éthiques professionnelles, de déontologie.
Un média fort pour nous aussi, c’est une entreprise performante d’un point de vue économique, mais aussi une entreprise qui respecte un certain nombre de normes liées à la qualité de ses relations avec les différentes parties prenantes… Il faudrait que le journaliste, l’animateur qui travaille dans l’entreprise trouve satisfaction.
Il faut que le lecteur, l’auditeur, le téléspectateur qui suit le média trouve satisfaction. Il faudrait que les autorités de régulation que nous sommes ou les autorités d’autorégulation que sont les organisations professionnelles des médias trouvent une satisfaction vis-à-vis de ce média », a expliqué Abdoulazize Bamogo. Cette session de formation, a-t-il aussi laissé entendre, vise à développer les capacités managériales des responsables des médias et d’agences de communication.
Arnaud Zampou, Associé-gérant du cabinet Arnaud & associés, expert-consultant RSE, a fait comprendre que la présente formation a pour but d’amener les différentes entreprises à prendre en compte les préoccupations de la RSE dans leur mode de gouvernance.
« C’est aussi pour leur permettre d’appréhender ce que c’est que la RSE pour pouvoir dans leur message véhiculer prochainement ce que c’est que la vraie RSE et ce que c’est que la RSE de façade. Nous allons également amener les structures de communication et les médias à savoir les enjeux de la RSE dans leur secteur d’activité », a en sus indiqué Arnaud Zampou.
« Dans l’immédiat, cette session peut emmener un changement de comportement et permettre que le dialogue entre les parties prenantes soit fluidifié ; il peut améliorer la gestion interne de ces structures », a par ailleurs avancé M. Zampou rappelant que « la RSE, c’est la contribution des entreprises au développement durable ».
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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