Lutte contre le terrorisme : Renforcer la collaboration entre médias et forces de défense et de sécurité

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En prélude à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse et coïncidant avec les 25 ans d’existence du centre national de presse Norbert Zongo, il est organisé du 4 au  5 mai 2023 une rencontre d’échange entre les journalistes et forces de défense et de sécurité. Le  thème retenu était  « Renforcer la protection des journalistes face à la crise sécuritaire ». Cette rencontre visait à renforcer la collaboration entre médias et forces de défense et de sécurité.  

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Échanger, mieux se comprendre, afin de créer un climat favorable à la mutualisation des forces pour travailler, telle est la motivation du centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) en initiant ce cadre d’échange entre journalistes et FDS. D’ailleurs, cela intervient dans le cadre de la double commémoration de la journée mondiale de la liberté de presse et les 25 ans dudit centre.

« Nous avons pensé qu’il était important que nous échangions avec les forces de défense et de sécurité parce que nous avons le même combat. Eux ils combattent avec les armes et nous nous combattons avec nos plumes, caméras et micros. Vous avez constaté ces derniers temps, il n’y a pas mal de difficultés entre les médias et certains éléments des forces de défense et de sécurité.

Nous avons pensé qu’à la faveur du 3 mai et de notre 25e anniversaire, on pouvait à nouveau se retrouver pour discuter des enjeux de la sécurité, pour discuter des meilleures formes de collaboration entre les FDS et les journalistes afin donc que chacun continue d’exercer son travail pour le bonheur des Burkinabè », a expliqué Inoussa Ouédraogo président du comité de pilotage du CNP/NZ.

Inoussa Ouédraogo président du comité de pilotage du CNP/NZ

A cet effet, durant 48h, les participants ont eu droit à une panoplie de communications en lien avec le thème. Du contexte sécuritaire actuel en passant par l’évolution de la lutte contre le terrorisme, et la contribution des médias et des journalistes pour une information efficace et efficiente, toutes ces questions ont été étudiées par les différents communicants.

« Le but final c’est de continuer à renforcer les relations entre les FDS et les journalistes. C’est de faire en sorte qu’il ait encore plus de confiance, c’est de faire en sorte de jeter un pont entre nous afin que nous nous retrouvions régulièrement pour définir ensemble les stratégies les meilleures pour pouvoir lutter contre le terrorisme », a ajouté Inoussa Ouédraogo.

Le commandant de l’unité spéciale de la gendarmerie nationale, Commandant François Zoungrana a fait une présentation sur le sous-thème média et défense. De prime abord, il a salué le bien-fondé de la formation tout en soulignant la complémentarité des FDS et des journalistes dans la nouvelle dynamique de lutte contre le terrorisme.

« La communication est devenue un outil stratégique utilisé dans toutes les armées comme partie intégrante d’une stratégie de lutte qui permet de faire basculer l’opinion nationale et l’opinion internationale en faveur des opérations militaires », a-t-il indiqué.

Revenant sur sa communication, il a laissé entendre que l’objectif était de permettre aux Hommes de média de toucher du doigt les réalités auxquels sont confrontées les FDS sur le théâtre des opérations. Par ailleurs, il a invité les journalistes à jouer leur partition dans le maintien de la cohésion sociale.

« Ce que vous allez montrer aux Hommes, aux populations si cela a un impact positif auprès de ces populations, ça va créer un grand soutien de la population auprès des forces armées c’est comme un rouleau compresseur et cela va permettre à ces populations-là de mieux soutenir les forces armées et de les conforter dans leurs engagements patriotiques et donc ça aura un impact très positif dans la lutte », a-t-il insisté.

Le commandant de l'unité spéciale de la gendarmerie nationale François Zoungrana
Le commandant de l’unité spéciale de la gendarmerie nationale François Zoungrana

Et pour une communication impactant positivement le moral de la troupe, le commandant François Zoungrana à recommander une communication patriotique, qui selon ses explications reposent sur certaines valeurs dont le plus crucial est de sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation.

« Le journaliste fait l’information mais pas de la communication. Mais à travers le partage de l’information, il doit avoir comme principe cardinal le fait qu’il ne faut pas donner une information qui peut avoir un impact négatif sur la conduite des opérations. Voilà pourquoi je dis qu’il y a des vérités qui sont expressément tues en situation de guerre parce que l’impact de cette vérité peut être dévastateur », a-t-il dit en sus.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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Un commentaire

  1. There need be good communication between media plus security forces but it is important that media respect security conditions security forces are not always at liberty to talk about. When these conditions rise media must show ability to inform public to be on high alert without compromising security forces position. Once condition rise to where situation may be fully explained media should do so to keep it’s good name with both security forces plus general public.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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