20 ans après, le taux de fécondité reste stagnant au Burkina Faso : L’ISSP explique

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L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) a présenté ce jeudi 25 mai 2023 les résultats de son étude sur les facteurs de la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou à l’Association des Journalistes et Communicateurs en population et développement (AJC/PD). Cette étude menée dans cinq quartiers de Ouagadougou présente des résultats sur les raisons de cette stagnation qui depuis 2003 est restée à 3, 1 enfant /femme au Burkina. 

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Depuis 20 ans maintenant, l’institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) fait le constat qu’il y a un ralentissement de la baisse de fécondité au Burkina Faso. Selon leur étude, cette baisse est restée depuis 2003 à 3,1 enfants/femmes. Un constat alarmant qui a poussé l’institut à mener une étude pour comprendre qu’est-ce qui est à la base de cet arrêt de la baisse de ce taux.

L’étude a été présentée aux Hommes de médias ce jeudi 25 mai avec pour objectif de vulgariser ces résultats. Elle a révélé plusieurs facteurs provoquant cette stagnation. Il s’agit entre autres de l’arrivée des femmes migrantes dans la ville de Ouagadougou venues des zones rurales, la perception des couples sur la recherche effrénée des enfants de sexes différents, un manque de synergie d’actions entre les acteurs de la Planification familiale, les chercheurs et les décideurs.

« C’est juste le ralentissement de la baisse qui a poussé à cette étude. Cette étude baissait bien mais depuis 2003 on a constaté que cette baisse s’est arrêtée. On a donc décidé de mener cette étude. On constaté que le phénomène est lié aux femmes migrantes venant des zones rurales. Aussi la recherche de la mixture des enfants chez les couples est une raison qui augmente ce taux. Il y a aussi le fait que certains voient en l’enfant un capital de vieillesse », a expliqué Dr Moussa Bougma, un maître de conférences à l’ISSP.

C’est donc au regard de ce constat que cet atelier a été un cadre d’échanges sur la question afin de permettre d’informer l’opinion publique sur ce phénomène. Il s’est agi en gros de mettre à la disposition des Hommes de médias des informations vérifiées et solides permettant de mieux sensibiliser la population.

Selon les données de la recherche, plus de 3 femmes sur cinq (64,8%) préfèrent avoir des enfants mixités, près de 79,1% des femmes interrogées comptent sur leurs enfants pour vivre dans leur vieillesse. Outre cet aspect, la collaboration entre les structures communales et les structures de planification est pointée du doigt dans cette stagnation. A cet effet, l’ISSP a mis des propositions sur la table.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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