Jubilé d’or de L’Observateur Paalga : Le journal expose 50 ans de vie au grand public
Dans le cadre des activités commémoratives de son jubilé d’or, L’Observateur Paalga, le doyen de la presse écrite au Burkina ouvre les portes de 50 ans de son histoire au public. Une journée portes ouvertes initiée ce 25 mai 2023 pour que le public puisse connaître les temps forts de l’évolution d’un journal qui a un demi-siècle d’histoire. À ce rendez-vous, il faut le dire, il y a eu du beau monde. D’anciens journalistes, des hommes politiques, des responsables d’institutions et plusieurs autorités sont venus se plonger ou se replonger dans l’histoire du vieux canard.
C’est 50 ans d’histoire, 50 ans de vie d’une rédaction écrite sur des photographies et sur du vieux matériel que L’Observateur Paalga expose ce 25 mai à son siège. « D’abord il y a les archives qu’on a exposées, notamment des photos. Il y a une vieille machine qu’on a exposée également pour rappeler qu’il y a une rupture entre temps dans l’évolution du journal.
Une machine qui a été brûlée en 1984 sous la révolution. Après cela, il y a l’exposition photo du personnel et l’évolution même du journal en image depuis la création du premier numéro, l’évolution vers le numérique ensuite la couleur, etc. », a dépeint Agnan Kayorgo, responsable des ressources humaines à L’Observateur Paalga et responsable de l’organisation de la journée portes ouvertes de L’Observateur Paalga.
Tout naturellement, le public ne s’est pas fait prier pour venir revivre l’histoire jonchée de soubresauts du doyen de la presse écrite de l’Afrique de l’Ouest francophone. M. Bony, ancien journaliste, chef de département communication de la SONABEL après s’être plongé dans l’histoire de « L’Obs » comme on l’appelle affectueusement, a rendu hommage au journal « pour ce travail formidable qui a été fait par L’Observateur en tant que précurseur de cet esprit de justice ».
Il ne cache pas d’ailleurs son opinion personnelle sur le journal. « Je pense que L’Observateur a fondé le pilier sur lequel toute la presse écrite s’est érigée dans notre pays », lâche l’ancien journaliste.
Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Abdoulazize Bamogo venu vivre l’événement, « les photos d’illustrations montrent aussi les éléments clés de l’histoire du Burkina dont L’Observateur Paalga a été un témoin de premier plan ».
En sa qualité de président du CSC, il n’a pas manqué de saluer le professionnalisme de L’Observateur Paalga tout au long de ces 50 ans de vie écoulée. Abdoulazize Bamogo a tenu à féliciter L’observateur Paalga qu’il considère comme un « organe très professionnel et exemplaire parce que le CSC a très rarement interpellé L’Observateur ».
Il faut dire que ce rendez-vous avec l’histoire de L’Observateur Paalga a aussi fait déplacer le président de l’Assemblée Législative de Transition, le Dr Ousmane Bougouma. « C’est un plaisir d’apprendre un peu plus de l’histoire de ce média important dans le paysage médiatique du Burkina Faso », dira le président de l’Assemblée Législative de Transition.
Ousmane Bougouma avoue avoir pu mesurer à travers cette exposition qui conte l’histoire du journal, l’engagement de ces fondateurs. « L’histoire n’a pas été un fleuve tranquille, de L’Observateur à L’Observateur Paalga, il y a eu quand même des événements et ce journal montre à souhait, la résilience de ce média-là », a relevé le Dr Ousmane Bougouma.
Les visiteurs ont traduit leur sentiment à « L’Obs » en laissant un mot dans le livre d’or du journal. À la mi-journée, les portes étaient toujours ouvertes à L’Observateur Paalga et son histoire continue toujours de s’écrire…
Hamadou OUEDRAOGO
Mireille ZONGO (stagiaire)
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !