Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) : Les acteurs de la société civile s’outillent
Dans l’optique d’outiller au mieux les acteurs de la société civile autour de la stratégie nationale de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) au Burkina Faso, la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) organise un atelier les 31 mai et 1er juin 2023, à Ouagadougou. L’ouverture des travaux est intervenue ce 31 mai 2023.
Cet atelier vise dans le cadre de l’entrée en vigueur de l’accord sur les zones de libre-échange continentales à sensibiliser, informer les acteurs nationaux sur le processus. Après les acteurs du secteur public, les acteurs du secteur privé, c’est au tour des acteurs de la société civile d’être formés, afin de s’approprier de la stratégie nationale de la zone de libre-échange continentale africaine qui a été adoptée en 2022.
Pour ce qui est du choix porté sur les acteurs de la société civile, il faut noter que ce choix n’est pas anodin, au regard de la place qu’occupent ces acteurs dans nos sociétés. « Vous savez que les acteurs de la société civile, c’est en quelque sorte la citadelle pour donner des avis, pour faire en sorte que les interventions publiques en particulier puissent en tout cas répondre aux besoins, aux attentes des consommateurs, des populations tout simplement.
Nous pensons que ces acteurs sont incontournables, c’est vraiment important qu’on puisse les associer pour que la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale soit inclusive, tienne compte de notre réalité, et de la diversité de nos populations », a renseigné Souleymane Ouédraogo, directeur des échanges commerciaux au sein de la direction générale du commerce.
Pendant deux jours, ces acteurs de la société civile seront outillés sur l’état des lieux de mise en œuvre de l’accord sur la zone de libre-échange continentale, sur la stratégie nationale d’engagement à la zone de libre-échange continentale, à en croire Souleymane Ouédraogo.
Étant une faitière, le secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) mène beaucoup d’actions de plaidoyer, d’interpellation, auprès du gouvernement, selon la coordonnatrice adjointe, Fatimata Bancé. Ainsi donc, elle se réjouit déjà de la tenue de cet atelier, et rassure à son niveau de jouer un rôle capital, pour informer sur la stratégie.
« Le SPONG a des mécanismes de communication. Avec nos 259 membres, on a un groupe de diffusion, déjà, si nous avons la stratégie, nous allons la diffuser dans la liste. Aussi, lors de nos différentes rencontres statutaires, comme les assemblées générales, les rencontres trimestrielles, nous pourrons parler un peu de cette stratégie, comme d’autres mécanismes.
Où le travail sera mieux fait, c’est au niveau des régions et des groupes thématiques, parce que le SPONG a huit groupes thématiques, en 30 minutes, ou une heure, on peut toujours parler de ça pour pouvoir atteindre le maximum de personnes », a-t-elle développé comme stratégie.
A Privat DENIS AKOCHAYE, Chargé de la Gestion des connaissances et du Programme de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, de renchérir que l’objectif ultime de la ZLECAf est de créer un continent sans barrières tarifaires, qui va stimuler le commerce et l’investissement intra africain, faire croître les entreprises locales, galvaniser l’industrialisation et créer des emplois pour une jeunesse africaine en pleine expansion.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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