Burkina Faso : Des femmes réfléchissent sur leur rôle dans la lutte contre le terrorisme
A travers un café débat, plus de 200 femmes réunies au sein de la coordination de l’Appel des Femmes du Burkina Faso pour la Paix et la Réconciliation nationale ont réfléchi sur le « rôle de la femme burkinabè dans la lutte contre le terrorisme : Appel à la cohésion sociale pour la paix » ce samedi 3 juin 2023 à Ouagadougou.
Clarisse Merindol Ouoba, coordonnatrice de l’Appel des Femmes du Burkina Faso pour la Paix et la Réconciliation nationale a laissé entendre que les femmes paient un lourd tribut dans la guerre contre le terrorisme à laquelle le Burkina Faso fait face depuis 8 ans environ.
« Les femmes constituent plus de la moitié de la population burkinabè. Dans le groupe des personnes déplacées internes, elles sont majoritaires avec les enfants, elles sont quand même un groupe très vulnérable », a-t-elle dit.
Elle a souligné que les femmes jouent un rôle important dans la lutte contre le terrorisme de par leur présence au sein des forces combattantes. « Elles sont aussi des actrices qui ne sont pas souvent visibles sur le terrain (…).
Nous avons trouvé important à travers justement des expériences que nous avons aussi suivies dans les pays voisins du Burkina Faso. Nous avons trouvé important qu’il était temps qu’il y ait un autre cri de cœur. Et ce cri de cœur-là qui est donc transmis à l’Appel des Femmes du Burkina Faso pour la Paix et la Réconciliation nationale », a-t-elle ajouté.
Clarisse Merindol Ouoba a relevé que leur démarche vise à donner une autre approche en ce qui concerne la prise en charge des femmes dans la prise des « décisions stratégiques » du pays. Ce qui va permettre selon elle, de définir de nouvelles lignes d’action dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« Donc l’Appel des Femmes du Burkina est une initiative citoyenne des femmes qui sont préoccupées par la situation nationale bien sûr sur le plan sécuritaire », a-t-elle commenté. Leur Appel, a noté Clarisse Merindol, s’articule autour de cinq parties.
« Nous avons une première partie qui repasse un peu les turbulences politiques et sociales que nous avons vécues au Burkina Faso qui ne sont pas bien sûr étrangères à la situation sécuritaire que nous vivons. Ensuite, nous avons une seconde partie qui fait une photographie de la situation actuelle », a-t-elle mentionné.
La 3e partie quant à elle fait bloc contre toute forme de violence comme voulue par les groupes armés qui attaquent le pays. « Il y a le refus aussi de la stigmatisation des communautés parce que si nous voulons construire un socle social unique pour vivre ensemble, il faut que nous acceptions vivre avec nos différences », a-t-elle interpellé.
La quatrième partie, à l’entendre, consiste à sonner la mobilisation des femmes burkinabè afin qu’elles s’unissent autour de la dynamique lancée par les autorités de la transition pour lutter contre le terrorisme.
« Enfin, la 5e partie c’est un appel officiel que nous lançons au chef de l’État en trois parties. La première partie est qu’il rassemble tous les Burkinabè (…), la deuxième partie de cet appel c’est que nous puissions entamer une dynamique de gouvernance inclusive et participative (…), et enfin nous demandons bien sûr la poursuite du processus de réconciliation qui est un objectif de la charte de la transition (…) », a-t-elle renchéri. Elle a annoncé que très prochainement, elles vont organiser la rencontre des femmes burkinabè pour la paix et la réconciliation.
Willy SAGBE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
I commend women for their righteous thoughts plus actions. It seem their plan is workable with minor adjustments plus one major adjustment that will very much determine disposition all must hold too. That is to create secular laws or conduct obligations that is superior to consideration for cultures or ethnic ongoings. That will eliminate cause for violence due to ethnic, cultural or religious differences as long as all comply to secular laws or conduct obligations when interacting with others. To lack secular laws or conduct obligations provides for anything goes disposition that will constantly be used for varying causes with intent to belittle others.
Henry Author Price Jr aka Kankan