Une étude sur les approches d’approvisionnement des cantines scolaires en discussion à Ouagadougou

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Le document de l’étude sur les approches d’approvisionnement des cantines scolaires est soumis à une validation à Ouagadougou ce mardi 20 juin 2023. Financée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cette étude, si validée, devrait contribué à améliorer les mécanismes d’approvisionnement.

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Ce mardi 20 mars 2023, le document est soumis à une validation à Ouagadougou. Il s’agit pour les participants de faire une analyse finale « sans complaisance » des facteurs entrant en jeu dans la chaîne des cantines scolaires, c’est-à-dire les conflits d’intérêts au sein des acteurs, l’insuffisance d’infrastructures des stockages, les gestions des magasins, les problème de gouvernance, en gros comment fédérer ces actions pour parvenir finalement à ce repas équilibré par jour pour tous, selon la secrétaire permanente de l’initiative, Alice Sidibé.

« Malgré les multiples efforts consentis par l’Etat et les partenaires, la problématique de l’alimentation scolaire par les cantines se pose toujours. Ce n’est plus une question sectorielle mais une question multisectorielle. Le gouvernement de transition en a fait son cheval de bataille.

Certes, il y a des exemples réussis mais nous allons puiser dans le diagnostic ces exemples et adapter aux autres exemples où cela n’a pas réussi. De toutes les façons, nous sommes là pour des échanges et en fonction des orientations, nous allons voir comment améliorer les approvisionnements des cantines à base de nos productions locales », a introduit Alice Sidibé.

Au-delà d’assurer ce minimum pour les enfants, cette étude entend également mettre en lumière les entreprises faisant dans la production locale, toujours selon les dires de la secrétaire permanente de l’initiative.

« Privilégier nos productions locales c’est le cheval de bataille de son excellence le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, et améliorer les conditions de vie de nos petits producteurs. La pauvreté ne pourra se résoudre que par là (…). Tout ça, c’est pour une émergence des petites entreprises locales pour une indépendance locale et endogène », a-t-elle signifié.

La secrétaire permanente de l'initiative, Alice Sidibé
La secrétaire permanente de l’initiative, Alice Sidibé

En rappel, l’étude en question est entièrement financée par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). A son représentant Moussa Maïga de justifier cet accompagnement par la quintessence du projet.

« C’est donc avec honneur et responsabilité, et dans une vision de durabilité de ses appuis que la FAO se tient aux côtés du Secrétariat permanent chargé de la mise en œuvre de cette Initiative. La FAO reste toujours disponible à Apporter son appui au Burkina Faso pour d’autres chantiers de développement », a indiqué le représentant de la FAO.

En rappel, cette initiative a été lancée depuis 2021.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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