Whé-wé, ce pandore qui manie l’arme et la plume !

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Le Maréchal des Logis Auguste Ghislain SAMA alias Whé-wé est gendarme de formation. Passionné de la musique depuis son enfance, il tente le tout pour le tout pour donner vie à cette passion. Aujourd’hui, le nom Whé-wé se prononce sur plusieurs lèvres, puisqu’en plus de manier les armes, l’homme manie avec dextérité le micro. Son titre « Sacerdoce » lancé en 2022 se définit aujourd’hui comme un hymne pour galvaniser les soldats qui se battent pour que le drapeau du Burkina Faso continue de flotter… à jamais. Dans cette interview sur Burkina 24, l’artiste slameur et gendarme s’exprime à cœur ouvert. Lisez ! 

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Comment est née votre histoire avec la musique et depuis quand ?

Whé-wé : Mon histoire avec la musique est née depuis la vie civile avant d’intégrer les forces armées nationales.  J’écrivais des textes de slam et je participais à des compétitions telles que le festival trajet tremplin artistique de la jeunesse de Tenkodogo et la soirée de l’OCADES Charistas à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la faim en 2015.

A quand remonte  votre premier single et combien est-ce que vous en comptez aujourd’hui ?

Whé-wé : Mon premier single est né en 2022 intitulé  Sacerdoce et en début 2023 il y a eu Forteresse qui est sorti.

Au compteur, j’ai deux singles et un featuring avec le confrère Kezzy qui m’a invité sur un featuring dont le titre est « Ils sont tombés » et il y a eu le projet « jour de gloire » qui a réuni assez d’artistes talentueux.

On voit que vous êtes l’un des rares artistes à allier la profession de tenue à la musique. Comment est-ce que vous arrivez à concilier ces deux  rôles ?

Whé-wé : Je ne dirais pas rare parce qu’il y a des devanciers qui sont là. Il y a toute une panoplie d’artistes FDS qui sont engagés pour la défense de la patrie à travers leur musique. Ce n’est pas simple, on le fait avec le laps de temps que nous avons, avec nos temps libres, on essaie d’écrire des textes pour palier à cette situation.

Et s’il arrivait que vous ayez un concert et une mission le même jour, lequel choisiriez-vous?

Whé-wé : Évidemment que je vais privilégier la mission.

Les thématiques abordées dans votre musique tendent à galvaniser les FDS, pensez-vous que le message porte fruit ?

Whé-wé : Évidemment, le message porte fruit, surtout avec la communication et les médias, on voit des artistes FDS un peu partout. Sur cinq artistes FDS il y en a au moins quatre qui passent sur les chaînes nationales. Il n’y a pas ce quartier où l’on va rentrer et on ne va pas entendre des enfants fredonner des morceaux et le retour est positif.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant que personne qui essaie de concilier le travail d’homme de tenue et la musique ?

Whé-wé : Porter une double casquette demande beaucoup d’investissements physique et moral et le problème majeur ici relève du temps. C’est difficile de s’investir pleinement et être complètement disponible pour sa musique quand on travaille dans l’armée.

Prévoyez vous d’aborder d’autres sujets, autres que la situation sécuritaire du pays ?

Whé-wé : Bien sûr, personnellement je suis un missionnaire et il y a d’innombrables thèmes à aborder comme l’amour ou la jeunesse mais actuellement mon pays traverse une situation difficile et je me dois d’apporter mon soutien à cette lutte.

Est-ce qu’il vous arrive souvent de chanter sur le terrain pour motiver les troupes ?

Whé-wé : Bien sûr, ça c’est la base, l’histoire retient que dans les camps militaires, tout tourne autour de la musique et quand on a l’occasion de se distraire, on le fait à fond.

D’où est-ce que vous trouvez l’inspiration pour écrire vos textes ?

Whé-wé : L’inspiration pour moi c’est ce qui vient du cœur, tout ce que j’écris, ce sont des vécus, des faits réels. L’inspiration, c’est que nous vivons dans un beau texte avec de l’émotion.

Quels sont vos projets et perspectives pour 2023 ?

Whé-wé : Mon premier projet c’est de terminer mon album « Sacerdoce » qui est toujours en cours, puis d’organiser un concert dont les fonds serviront au soutien des déplacés internes, les veuves et les orphelins des FDS tombés.

Lire aussi 👉🏿 Burkina Faso : A la découverte de deux pandores porteurs de casquette d’artistes musiciens  

Ariane Jessica BASSOLE (stagiaire) 

Burkina 24 

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