Burkina Faso: Un Hadj 2023 réussi, malgré quelques difficultés

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Le Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque (CNSPM) a établi une participation réussie au hadj 2023 du Burkina Faso avec un quota de 8143 pèlerins. Comme difficultés, le Comité note 12 décès parmi les pèlerins burkinabè et des difficultés d’hébergement et de restauration engendrées par un nombre élevé de clandestins en Terre sainte. 

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Le hadj 2023 qui est la deuxième édition après les deux ans de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, a connu un engouement particulier compte tenu de la levée du verrou de l’âge et de l’augmentation du quota du Burkina à 8143 selon le Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque (CNSPM) face à la presse ce vendredi 11 aout 2023.

Selon un bilan succinct dressé par le comité, le transport des pèlerins burkinabè a été assuré par la compagnie « Nas air Charter aviation » avec 17 vols à l’aller comme au retour, entre le 02 juin et le 18 juillet 2023.

Le comité note quelques soucis avec le rejet de quelques pèlerins en situation irrégulière à l’aller et au retour des soucis liés au bagages de certains pèlerins. « 301 colis qui sont restés en Arabie saoudite mais ces colis sont venus et les pèlerins sont rentrés en possession de leurs colis », a informé Boukary Traoré, membre du comité.

Les difficultés majeures concernent les 12 morts parmi les pèlerins burkinabè dont 8 hommes et 04 femmes. En plus, le hadj 2023 a connu beaucoup de clandestins à Mina comme à Arafat qui a engendré un surnombre et son corollaire de difficultés, selon Boubacar Kouanda, président du Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque (CNSPM).

Boubacar Kouanda, président du Comité National de Suivi du Pèlerinage à la Mecque(CNSPM)

« Quand nous sommes allés à la station de Mina avant d’aller à Arafat, nous avons constaté que des employés du Mutawif ont mis des matelas dans toutes les tentes. Ces matelas correspondent au quota officiel qui a été attribué au Burkina. 

Mais il y a eu des clandestins qui sont venus s’ajouter qui a fait que le nombre a augmenté et il n’y avait pas assez de places pour tous les pèlerins. C’est ceux qui sont venus avec des visas de visite, des visas de transit pour 04 jours, ils vont faire 04 mois. Alors que le quota du Burkina Faso est de 8143 si vous partez avec 9 000 personnes, ils ne sont pas au courant de ça. 

C’est pour cela on les appelle des clandestins mais comme c’est à Mina et ce sont des Burkinabè on est obligé de faire avec. C’est ça qui a amené tous ces problèmes de restauration, d’hébergement », a expliqué Boubacar Kouanda.

Ces clandestins étaient nombreux, selon le président qui impute la responsabilité aux agences de voyage qui donnent des visas de transit et de tourisme à des pèlerins qui ne sont pas pris en compte dans le quota officiel.

Qu’à cela ne tienne le Comité de suivi note un hadj 2023 réussi et entend travailler à l’amélioration des prochains hadj.

Akim KY 

Burkina 24 

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