Santé et pollution de l’air extérieur au Burkina Faso : Vers la validation du plan d’action et de ses notes conceptuelles
Boukary Kaboré, Directeur général (DG) de la préservation de l’environnement, représentant le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, a ouvert ce jeudi 16 novembre 2023, à Ouagadougou, un atelier national devant valider le plan d’action santé et pollution de l’air extérieur et ses notes conceptuelles.
Le plan d’action santé et pollution de l’air extérieur, selon Boukary Kaboré, Directeur général (DG) de la préservation de l’environnement, représentant le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, est en droite ligne avec la stratégie nationale de gestion durable et intégrée des pollutions et des risques environnementaux dont l’objectif, sur le long terme, vise à garantir un cadre de vie agréable au profit des populations.
Ledit plan d’action, a-t-il aussi fait savoir, vise à définir une feuille de route. « Ce plan d’action vise à définir véritablement une feuille de route pour résoudre cette question dans un horizon temporel à moyen terme avec des actions bien précises, puisqu’il est assorti de 5 notes conceptuelles définissant des actions à déployer sur le terrain pour documenter les questions de pollution atmosphérique dans notre pays et prendre des décisions appropriées », a indiqué Boukary Kaboré. Il dit donc attendre, au sortir du présent atelier, que les acteurs-participants puissent s’approprier du contenu du document et aussi, pouvoir l’enrichir avec leurs contributions.
Dr Oumar Sanogo, Coordonnateur national de l’Alliance mondiale sur la santé et la pollution, a informé de ce que le plan d’action vise 4 grands axes. « Le 1er axe, c’est la surveillance de la qualité de l’air dans les grands centres urbains du Burkina Faso. Le 2e axe, c’est le suivi du niveau de l’exposition des populations aux polluants atmosphériques.
Le 3e axe, c’est de voir les implications du point de vue de la santé de la qualité de l’air sur les populations. Le 4e axe, c’est de voir les pesticides, les biopesticides qui contribuent à la pollution atmosphérique ; comment les améliorer au niveau national ou introduire de nouvelles technologies de biopesticides qui soient moins polluantes pour l’atmosphère », a-t-il présenté.
Les personnes ayant en charge la planification et le suivi-évaluation au niveau des différents départements ministériels concernés ; les structures techniques chargées des questions environnementales, notamment de pollution et des Organisations de la société civile (OSC) constituent les participants dudit atelier.
Tambi Serge Pacome ZONGO
Burkina 24
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