Burkina Faso : Le cancer chez les enfants, ça existe !

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Dans le cadre de ses activités, l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) a organisé un atelier de restitution le mardi 21 novembre 2023. Ledit atelier a porté sur le thème « L’étude Socio Anthropologique sur la description de la prise en charge des cancers pédiatriques au Burkina Faso ». 

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« Si tous les enfants souffrants du cancer au Burkina Faso se présentaient dans les formations sanitaires, on aurait entre 800 et 1000 nouveaux patients chaque année », a informé d’entrée Dr Chantal Bouda, oncopédiatre au Centre Hospitalier Yalgado Ouédraogo.

A l’entendre, il y a principalement cinq types de cancers dont souffrent les enfants. « Au Burkina Faso, les plus fréquents, il y a le cancer du sang et des ganglions, les lymphomes Hodgkin, le Rétinoblastome, puis le cancer du rein, et les leucémies », a-t-elle énuméré.

Dr Chantal Bouda, oncopédiatre au Centre Hospitalier Yalgado Ouédraogo

Au vu du fléau méconnu pour la plupart, l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) a jugé utile de tenir cet atelier où des études ont été divulguées en vue de renseigner le grand public sur l’impact de cette maladie chez les enfants.

« Je dirai aux Burkinabè de savoir que le cancer existe, parce que les gens ne savent pas que le cancer existe chez les enfants, c’est la première chose. Cette étude contribue également à attirer l’attention des autorités qu’il faut vraiment faire des efforts pour la prise en charge des enfants souffrant du cancer, sur le plan du traitement et sur le plan des autres aspects de la prise en charge. 

Vis-à-vis des praticiens, c’est une tribune pour nous de faire connaitre davantage le cancer de l’enfant et profiter exposer les problèmes que nous rencontrons quotidiennement pour la prise en charge de ces enfants », a ajouté Dr Chantal Bouda.

A Marie Thérèse Arcens/Somé, sociologue urbaine de renchérir sur la prise en charge de ces enfants cancéreux qui n’est pas chose aisée. « Rien que dans la semaine, nous avons eu à travers l’association cinq cas d’enfants qu’il fallait opérer et chaque opération coute pas moins de 300.000 F CFA, or les populations rurales ne peuvent pas, donc on se cotise entre nous pour pouvoir permettre ces opérations », a-t-elle notifié.

Marie Thérèse Arcens/Somé, sociologue urbaine

Elle lance par la même occasion un appel à tous ceux qui peuvent tendre la main, à ne pas hésiter pour la prise en charge de ces enfants vivant avec le cancer.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24 

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