Réseaux sociaux : « Internet est un espace public et non un espace de non droit »

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« Les mesures à prendre dans le cadre de la préservation des valeurs de la société face à la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux en l’occurrence TikTok et les éventuels moyens pouvant être mis en œuvre pour règlementer son utilisation par les enfants », c’est la synthèse d’une question orale avec débat de la séance plénière de l’Assemblée Législative de Transition ce mardi 05 décembre 2023.  

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Suite à cette question de la députée Sabine Ouédraogo/Compaoré, Aminata Zerbo/ Sabané, ministre de la Transition digitale, des communications électroniques et des Postes a rappelé des mesures légales existantes sur la réglementation de l’accès et de l’usage des réseaux sociaux en général.

« L’adoption en 2018 du code pénal modifié en 2019 a permis au Burkina Faso de disposer d’une base juridique pour la répression de certains actes répréhensibles susceptibles d’être posés dans le cadre de l’usages des technologies de l’information et de la communication », a-t-elle fait savoir.

Au titre institutionnel, dit-elle, le Conseil supérieur de la communication (CSC) avec l’élargissement ressent de ces attributions  peut réguler les réseaux sociaux. En plus, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) et la CIL ont des attributions de lutter contre les contenus malveillants sur les réseaux sociaux.

La protection de la société burkinabè exposée à la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux peut se faire par l’application des règles juridiques déjà existantes. Ce qui permet à la ministre Zerbo/Sabané d’indiquer que « Internet est un espace public mais pas un espace de non droit ».

Les députés, eux, proposent à l’État de prendre ses responsabilités et sévir contre des cas avérés. L’adoption d’une loi interdisant le non accès des mineurs à TikTok est possible. Mais force est de reconnaître que les moyens de contournement de ces mesures existent également, informe Aminata Zerbo/Sabané.

Au vu de ces limites, la ministre préconise la sensibilisation, l’utilisation des outils techniques de contrôle parental sur les appareils électroniques des enfants.

Aussi dit-elle, ces plateformes se sont saisies d’un vide pour s’imposer. Il faut donc l’intégration du droit des TIC dans les programmes d’enseignement, créer des contenus éducatifs, etc. Elle annonce également la prise de nouvelles diapositives légales pour contrer les récidives mais sans perdre de vue la sensibilisation.

« L’internet et les réseaux sociaux font partie intégrante de nos vies et s’imposent à nous et le meilleur garde-fou et la mesure de protection pour la société burkinabè est l’instauration de la culture du citoyen numérique responsable », a terminé Aminata Zerbo/Sabané.

Akim KY

Burkina 24

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