Des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale réfléchissent à des solutions innovantes à Ouagadougou
La 35ème session ordinaire du Conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) se tient à Ouagadougou, ce vendredi 15 décembre 2023. Pendant 24 heures, des ministres en charge de la sécurité sociale des 18 pays membres de la zone francophone vont dresser un bilan de l’année écoulée et dégager les perspectives de l’institution.
Evaluer l’état de mise en œuvre des recommandations prises lors des sessions ordinaires et dégager des perspectives issues de la réunion des experts tenue à Ouagadougou, c’est entre autres le menu de cette 35ème session du conseil des ministres de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES).
Selon Gilbert Bawara, ministre en charge de la protection sociale du Togo, la crise du COVID 19, la situation sécuritaire, les attaques terroristes sont entre autres les freins qui ont mis à mal cette question de la prévoyance sociale en terme de bilan. Cependant a-t-il renchéri : « Au cours des deux sessions tenues, nous avons pu progresser dans la réalisation de certaines questions».
Son homologue du Burkina Faso, Bassolma Bazié s’est quant à lui réjoui de la participation massive des ministres à cette rencontre, surtout malgré la situation du pays.
« Malgré que le pays est peint de façon intentionnelle, par certains en rouge, c’est la première fois que la conférence connait une aussi grande participation. Nous avons 16 délégations de 16 pays qui sont actuellement là, sur les 18. Et même les autres c’est par contrainte de vol. C’est aussi un signe fort pour dire au monde entier que le Burkina est debout et avance », a salué le ministre d’Etat.
Pour lui, cette rencontre est d’une importance capitale en ce sens qu’il s’agit de sécuriser la première ressource critique, essentielle d’un Etat. « Cette première ressource, c’est l’être humain. C’est lui qui réfléchit, c’est lui qui récolte, c’est lui qui veille. Donc si on ne met pas l’accent sur lui, toute construction n’aura pas grand feu», a affirmé le ministre Bassolma Bazié.
Le Burkina Faso est membre de la CIPRES à travers deux structures à savoir la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et la Caisse Autonome de Retraite des Fonctionnaires (CARFO). Le chef du gouvernement burkinabè, Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, à son tour, a dit compter sur l’anticipation des acteurs afin de pouvoir proposer des mécanismes de financements innovants.
La CIPRES a été mise en place le 21 septembre 1993, par les 14 pays africains membres de la Zone Francophone qui venaient de signer à Abidjan (Côte d’Ivoire) un Traité instituant une organisation intégrée. Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Iles Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, la RDC, le Sénégal, le Tchad et le Togo sont entre autres les pays membres de la CIPRES.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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