Le nouveau ministre en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, officiellement installé
Karamoko Jean Marie Traoré a officiellement pris les rênes du ministère en charge de la coopération. La cérémonie de passation de charges est intervenue ce mardi 19 décembre 2023, à Ouagadougou. La ministre sortante Olivia Rouamba a salué la collaboration qu’elle a eue au cours de son exercice.
Nommé le 17 décembre 2023, Karamoko Jean Marie Traoré est désormais ministre en charge de la coopération du Burkina Faso. Il remplace Olivia Rouamba qui occupait ce poste depuis le 5 mars 2022.
Dès sa prise de fonction le ministre entrant a indiqué vouloir aller vite tout en annonçant une assemblée générale avec ses collaborateurs. « Je réaffirme avec déférence mon engagement aux plus hautes autorités, à conduire, à leurs côtés, la mission qui m’a été confiée. Cette mission, j’en mesure l’ampleur, les exigences dans le contexte actuel de la sous région », a-t-il fait savoir.
Dans son allocution, le nouveau ministre a également reconnu le travail de son prédécesseur. « A l’image d’une course de relai, nous ferons notre part pour consolider et renforcer la marche radieuse du pays, pour qu’à l’heure du bilan, l’ensemble du personnel soit fier de la belle chevauchée que nous avons réalisée. A cet effet, j’aurais besoin de toutes les énergies nécessaires pour la bonne conduite de notre département », a-t-il appelé.
« Comme je l’ai dit à mon installation, Dieu est merveilleux. J’ai été nommée à la tête de ce ministère dans un contexte marqué par le changement constitutionnel du 31 janvier 2022. Ainsi l’un des gros défis était de mener des négociations avec les organisations d’intégration régionale et internationale pour éviter au Burkina Faso des sanctions économiques et financières », a-t-elle fait remarquer.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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Premier job du nouveau ministre, ex-adjoint de la sortant, faire libérer les 4 techniciens informatique français prisonniers à la MACO, quand on est un espion on n’entre pas avec des papiers officiels avec une mission officielle à durée déterminée dans le pays qu’on voudrait « espionner » !…
Selon une source diplomatique contactée par RFI, c’est le 1er décembre dernier à Ouagadougou que les quatre Français ont été arrêtés. Selon la même source, ces ressortissants sont des fonctionnaires techniciens, détenteurs de passeports diplomatiques en règle et en mission pour une opération de maintenance informatique au profit de l’Ambassade de France.
Toujours selon la source de RFI, les quatre Français ont été mis en examen deux semaines plus tard puis incarcérés à la Maco, la maison d’arrêt de la capitale.
D’après les informations de Jeune Afrique, il s’agirait d’agents de la DGSE, les services extérieurs français, qui auraient donc été arrêtés pour « espionnage ». Le magazine affirme que les agents étaient arrivés dans le pays en règle pour une mission officielle.
Malgré les rapports de plus en plus tendus entre la France et le Burkina Faso, la publication soutient que les renseignements des deux pays continuaient à entretenir des relations de coopération technique et opérationnelle.
Une information appuyée par l’AFP qui précise, citant une source diplomatique européenne, que les quatre Français sont connus de leurs collègues burkinabè. Des pourparlers seraient en cours pour obtenir leur libération.