2e édition du festival TOU-KAN : L’UICN enseigne les notions de « Neutralité en matière de dégradation des Terres » à la population des Balé  

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Dans le cadre de la deuxième édition du festival TOU-KAN, l’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) a tenu une matinale sur la Neutralité en matière de dégradation des terres, avec l’étude de cas des régions du Centre-est et du Centre-Sud au Burkina Faso, au profit des populations des Balé, le jeudi 21 décembre 2023 à Boromo.

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En marge des activités de la deuxième édition du festival Tou-kan qui se tient à Boromo du 18 au 23 décembre 2023, l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a tenu une matinale sur la Neutralité de dégradation des terres (NDT).  Il s’est agi pour l’UICN de présenter les meilleures pratiques et savoir-faire des communautés du Centre-est et du Centre-Sud, en matière de la neutralité de dégradation des terres aux populations des Balé.

Bassourou Boyla, Chargé de projet à l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), programme du Burkina Faso

Selon Bassourou Boyla, Chargé de projet à l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), programme du Burkina Faso, l’objectif général de cette matinale  est de partager les savoir-faire en matière de neutralité de dégradation des terres en vue de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des participants à assurer une connexion durable entre acteurs et à documenter la prise en compte de la biodiversité dans les activités de production à travers la cinématographie et l’audiovisuelle.

Devant la centaine de participants, ce sont des communicateurs rompus à la tâche, avec une connaissance pointue du sujet qui ont enseigné la nécessité d’une prise de conscience et d’un engagement tant au niveau national et local pour la préservation et la restauration des terres au Burkina Faso.

Lazare D. TAGNABOU, Point Focal National Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification

L’un des conférenciers, Lazare D. TAGNABOU, Point Focal National Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, face à ces travailleurs de la terre, des organisations de jeunes des coopératives de femmes et autorités locales, a tenu à rappeler les actions posées au quotidien de manière consciente ou inconsciente et qui sont la cause de la destruction de la nature. La coupe abusive du bois, les feux de brousse, l’usage excessif des pesticides etc. sont autant de comportements à bannir selon Sieur Tagnabou qui s’écria « 19% de la terre du Burkina Faso sont dégradées ».

Pour dire, qu’il y a urgence de prendre conscience et de s’engager pour la préservation et la restauration des terres. « Il faudra que nous évitons de mener des actions qui touchent à l’intégrité de l’environnement.  Mettez en place des comités de défense de la nature organisez-vous dans vos villages.  Et Soyons des passionnés de la nature », conseille-t-il.

À travers les interactions les participations ont exprimé leur intérêt à s’engager en faveur de la Neutralité de dégradation des Terres.  L’UICN à travers le projet « Terres d’Opportunités au Sahel LOGMe » veut soutenir la participation des sociétés coopératives et producteurs modèles dans la prise en compte de la neutralité de la dégradation des terres grâce aux exposés de leurs savoir-faire, les conseils et les informations techniques.

Le projet couvre le Burkina Faso le Ghana et le Niger. « L’approche Neutralité de dégradation des terres doit nous amener à pouvoir donner un certain nombre de réponse aux différentes perturbations qui sont de nature à dégrader les terres. Elle doit permette d’inverser la tendance, de réduire la dégradation des terres. Il y a aussi le village climato-intelligent. C’est un village dans lequel la productivité a augmenté, l’adaptation et la résilience sont renforcées et la réduction des gaz à effet de serre est également renforcée », a souligné Bassourou Boyla.

La NDT est un concept développé par la convention des nation Unies sur la lutte contre la désertification. « Le Burkina Faso s’est engagée à restaurer 19% de son territoire dégradé qui équivaut à 5,16 millions d’hectares.

L’UICN est engagée donc à développer la chaîne de valeur, apporter des solutions qui sont basées sur la nature pour permettre aux communautés de marcher vers la neutralité de dégradation des terres ».

Des femmes attentives aux conseils sur la conservation des terres

Akim KY

Burkina 24

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