Mutilations génitales féminines : Vers l’atteinte de la tolérance zéro à l’horizon 2030
Le Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision tient son assemblée générale unique de l’année ce vendredi 29 décembre 2023 à Ouagadougou. Plusieurs questions sont à l’ordre du jour dont la présentation de l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière AG, la présentation de la stratégie nationale de promotion de l’élimination des MGF 2022-2026, suivie d’échanges et la présentation de quelques activités réalisées et les perspectives.
Les Mutilations génitales féminines demeurent une question de santé publique au Burkina Faso. Selon les données de l’enquête démographique et de santé, ces dernières années l’excision a diminué passant de 77% en 2003 à 56% en 2021.
Bien que la tendance soit en baisse, des perspectives sont envisagées pour maintenir la place de leader du Burkina Faso dans la promotion de l’élimination des MGF en Afrique. D’où la tenue de cette assemblée générale qui, selon Sahid Kobeane, directeur de la protection de la promotion de la famille va statuer sur le bilan de mise en œuvre des activités pour l’année 2022-2023, avec à la clé des communications sur le rôle des membres du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision dans cette période de crise sécuritaire.
« Le Burkina Faso a une trentaine d’années en matière de lutte contre les MGF. Beaucoup d’acquis ont été engrangés dans le domaine de la lutte contre le mariage d’enfants. Beaucoup de choses ont été faites. La question des MGF ressort dans les curricula d’enseignement. Les enseignants sont formés sur la thématique pour à leur tour inculquer cela aux élèves. Il y a les cellules qu’on met dans les différentes structures dans les différentes régions pour la question de la lutte contre les MGF », a-t-il soutenu.
Au regard de l’importance de la thématique Soumela Sakho, Dircab du ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a exhorté les participants à formuler des recommandations fortes afin de lutter efficacement contre les MGF et atteindre la tolérance zéro aux MGF à l’horizon 2030.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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If men of Burkina Faso are in truth good men female genital mutilation should no longer be practiced anywhere in Burkina Faso by beginning of year 2030. Unlike circumcising of men there is no health benefits for either men or women in female genital mutilation. There is benefit for females in ending that practice. They may consume healthy plus larger diet while pregnant without giving thought to gaining so much weight plus having baby become so large that upon birth it tear her vagina to extent she bleed to death. Yes! Women who have undergone genital mutilation much calculate their baby weight in order to keep baby size below size that would cause them unstoppable bleeding upon baby birth. What kind of man want to put woman pregnant with his baby under that kind of pressure. Instead good men want women happy plus well cared for when pregnant. Thereof much more likely to deliver healthy baby plus be in good health after giving birth to baby.
Henry Author Price Jr aka Kankan