Niger : Une nouvelle épidémie de grippe aviaire confirmée à Niamey

Selon un arrêté du Gouverneur de Niamey, le général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, la ville de Niamey est déclarée, depuis le 30 janvier 2024, infectée par la grippe aviaire hautement pathogène (H5N1) dans un rayon de 10 kilomètres. Cette décision a été prise à la suite de la découverte d’un nouveau foyer de cette maladie zoonotique dans une ferme avicole familiale dans le quartier Plateau de Niamey. Comme pour les derniers cas enregistrés ces dernières années, les autorités régionales ont annoncé des mesures pour enrayer l’expansion de l’épidémie.

La présence de la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 affectant plusieurs espèces d’oiseaux d’élevage, les oiseaux d’ornement et les oiseaux sauvages, avec un taux de mortalité élevé, a été confirmée par le laboratoire LABOCEL le 27 janvier 2024 dans une ferme avicole familiale sise au quartier Plateau dans l’arrondissement Communal Niamey 1.

Ainsi, sur proposition du Directeur Régional de l’élevage, le Gouverneur de la région a déclaré à travers un arrêté en date du 30 janvier 2024, que la ville de Niamey est déclarée infectée de Grippe aviaire hautement pathogène (H5N1), sur un rayon de 10 kilomètres.

Aussi, les autorités régionales ont annoncé, toutes les espèces susceptibles de contracter ou de véhiculer la maladie visée, sont placées sous surveillance sanitaire des services vétérinaires qui appliqueront les mesures de prophylaxie prévue par la réglementation.

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Ces dernières années, le Niger a enregistré plusieurs épidémies de grippe aviaire vite contenues. En février 2022, dix foyers de la grippe ont été recensés dans des élevages à  Niamey, Tillabéri et Dosso, ce qui a affecté quelques  89 998 poules pondeuses, 558 poussins et 298 cailles selon le ministère de l’Elevage.

En rappel, le virus de la grippe aviaire peut être transmis à l’homme par les contacts fréquents et intensifs avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés. Chez l’homme, la grippe aviaire se manifeste par entre autres par la fièvre, la toux, des douleurs musculaires, des infections oculaires et respiratoires. Et en plus de la perte de volaille, la maladie impacte négativement l’économie, la sécurité alimentaire des ménages et le climat social.

Source : Actu Niger