Projet Varriwa : Les acteurs font une évaluation à mi-parcours à Ouagadougou

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Les membres des parties prenantes du projet Varriwa sont en atelier du 5 au 7 février 2024, à Ouagadougou. Cette session se veut un cadre d’évaluation de la mise en œuvre des activités conduites lors des années précédentes. Aussi, se présente-elle comme une occasion de travailler sur la planification, les termes de références et les appels d’offre des activités à conduire durant l’année 2024.  

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Le projet Varriwa a pour objectif de contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation durable au Bénin, au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo. Il est porté par l’Agence universitaire de la Francophonie, en partenariat avec l’Agence Béninoise de Valorisation des résultats de la Recherche et de l’Innovation Technologique (ABeVRIT), l’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et des Innovations du Burkina Faso (ANVAR), l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée du Sénégal (ANRSA) et la Direction de la Recherche Scientifique et Technique du Togo (DRST).

Alioune Faye, directeur régional adjoint des projets de l’Agence universitaire de la Francophonie
Alioune Faye, directeur régional adjoint des projets de l’Agence universitaire de la Francophonie

Au Burkina Faso, ce projet a trois programmes phares qui sont mis en œuvre à l’Université Nazi Boni, à l’Université Joseph Ki-Zerbo et au Centre national de la recherche scientifique et technologique. Alioune Faye, directeur régional adjoint des projets de l’Agence universitaire de la Francophonie a confié qu’ils souhaitent institutionnaliser le centre de l’Université Nazi Boni pour en faire un centre d’expertise en valorisation des résultats de la recherche.

« Nous avons un autre dispositif qui, cette fois-ci fait de l’incubation, qui, en réalité amène en maturation des projets de valorisation qui sont portés par des innovateurs qui se trouvent au niveau de l’Université Joseph Ki-Zerbo à travers le bureau de transfert de technologie porté par l’Université Joseph Ki-Zerbo. Et un autre qui se trouve au niveau du Centre national de la recherche scientifique et technologique. Et ce n’est pas moins d’une centaine de projets d’innovation qui sont portés par des jeunes burkinabè enseignants qui sont accompagnés là-bas », a-t-il dit.

Le chargé d’affaire de la délégation de l’Union européenne, Karsten Mecklenburg
Le chargé d’affaire de la délégation de l’Union européenne, Karsten Mecklenburg

Il a indiqué qu’au cours de ces trois jours de travaux, ils s’attèleront également à planifier les activités restantes du projet « et surtout à penser aux mécanismes de durabilité, de pérennisation de ce qu’on a eu à faire. Aussi réfléchir sur des synergies qu’on peut tisser avec des actions localement portées par le gouvernement mais aussi par ses partenaires pour pouvoir davantage offrir des opportunités à la jeunesse d’Afrique de l’Ouest et particulièrement à la jeunesse burkinabè ».

Pour le chargé d’affaire de la délégation de l’Union européenne, Karsten Mecklenburg, le financement de ce projet par leur institution témoigne la vocation de l’UE et son partenariat avec la sous-région ouest-africaine en général, et le Burkina Faso en particulier. De ce fait, il a affirmé qu’il y a beaucoup de chercheurs et centres universitaires au Burkina « très capables et qui portent des résultats excellents. Ce qui manque souvent c’est la traduction de ces résultats de recherche dans la réalité à porter des fruits pour l’économie, pour le développement socio-économique du pays ».

Quant à Koussao Somé, conseiller technique au ministère en charge de la recherche, la science, la technologie et l’innovation sont essentielles pour accélérer le développement économique de l’Afrique et assurer une croissance inclusive.

Koussao Somé, conseiller technique au ministère en charge de la recherche
Koussao Somé, conseiller technique au ministère en charge de la recherche

« Et l’un des objectifs assignés au ministère en charge de la recherche scientifique et de l’innovation est de promouvoir la recherche et l’innovation au service de la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso », a-t-il soutenu. Il a salué l’impact du projet Varriwa au Burkina Faso qui, selon lui, va engendrer des résultats satisfaisants.

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