L’Alliance des Femmes des États du Sahel (AFES) pour canaliser l’engagement des femmes de l’espace AES

L’Alliance des Femmes des États du Sahel (AFES) est portée sur les fonts baptismaux par des femmes du Mali, du Niger et du Burkina Faso, le dimanche 03 mars 2024 à Ouagadougou. Cette structure féminine entend fédérer les femmes de l’Alliance des États du Sahel (AES) afin d’accompagner la dynamique engagée par les autorités de l’espace sahel.

Face aux défis socio-économiques, sécuritaires et de développement, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé de mettre en commun leur destin à travers la création de l’Alliance des États du Sahel (AES). Dès lors, des organisations sociales s’organisent pour accompagner la dynamique de cette alliance.

Après l’Alliance des Jeunes de l’AES, les femmes de l’espace AES viennent de créer l’Alliance des Femmes des États du Sahel (AFES). « Aujourd’hui les attentes des peuples sont légitimes. Désormais il faut aller vite et bien pour accélérer la cadence de notre alliance à travers la mise en place des institutions, des organisations sociales et tous les ingrédients qui concourent à donner toute la splendeur à cette union afin que l’on puisse récolter rapidement les fruits de nos sacrifices et démontrer aux yeux du monde notre pouvoir d’actions et de succès. 

C’est également pourquoi, nous, femmes du Burkina, du Mali et du Niger avons décidé de nous mettre ensemble pour créer l’Alliance des Femmes des États du Sahel (AFES) pour apporter notre pierre à l’édifice », a souligné Andréa Sawadogo, présidente de la nouvelle structure.

En effet, l’AFES a été créée sous l’impulsion de la Fédération d’Associations pour l’intégration et le Développement de la Femme Africaine (FeDIDFA) née au Burkina en 2016 avec la participation des Associations nationales islamiques, catholiques, protestantes et OSC féminines et la collaboration des Associations sœurs maliennes et nigériennes.

Elle se veut une organisation féminine soucieuse de contribuer au retour de la sécurité, de la paix, de la cohésion sociale et de la concorde dans les États du Sahel, de promouvoir la culture et les valeurs des peuples du Sahel, etc.

L’AFES est née, elle a besoin de grandir et de se consolider. Andréa Sawadogo lance un appel aux femmes et filles du Sahel à adhérer à cette organisation dans un élan de patriotisme. « Venez à l’AFES chacune avec son outil car c’est ensemble que nous atteindrons les objectifs que nous nous sommes fixés », lance-t-elle.

Le lancement de l’AFES a été parrainée par le professeur Laurent Bado, Abdoulaye Farka Maiga, président du Haut conseil des Maliens du Burkina, et Mounkaila MOUSSA, président du Haut Conseille des Nigériens du Burkina, qui ont tous encouragé les femmes à l’unité.

Akim KY 

Burkina 24