Fourniture d’énergie : « Nous avons un équilibre précaire de 4 mégawatts de surplus » (Souleymane Ouédraogo, DG de la SONABEL)
La SONABEL a une offre d’énergie qui tourne autour de 594 mégawatts pour une demande d’énergie d’environ 590 mégawatts, dont un équilibre précaire de 4 mégawatts de surplus, tenant compte des lignes d’interconnexion, selon Souleymane Ouédraogo, le Directeur général de la Société Nationale d’Électricité du Burkina Faso (SONABEL).
En cette période de forte chaleur ou la demande d’électricité est en hausse, la nationale d’électricité fait face à des difficultés de fourniture. « C’est une période qui éprouve aussi bien les infrastructures dans un contexte où la demande connait un bond.
La chaleur fait que les machines ont beaucoup des difficultés et tombent régulièrement en panne. C’est une période vue et connue par la SONABEL. Malgré les dispositions que nous prenons, nous faisons face souvent à des pannes », a expliqué Souleymane Ouédraogo, DG de la SONABEL.
Mais, le premier responsable de la nationale d’électricité rassure de tout faire pour continuer d’approvisionner la population en électricité. « Le dispositif pour pouvoir couvrir la demande d’électricité est déjà mis en place. Le message c’est dire à la clientèle que nous restons mobiliser et déterminer pour une fourniture sécurisée du Burkina Faso en électricité », a-t-il fait entendre.
À l’entendre toujours, la SONABEL a une offre d’énergie qui tourne autour de 594 mégawatts pour une demande d’énergie qui tourne autour de 590 mégawatts, tenant compte des lignes d’interconnexion. « Nous avons un équilibre précaire de 4 mégawatts de surplus pour cette année nous travaillons constamment que les groupes soient disponibles nous travaillons à faire en sorte que l’approvisionnement qui vient de l’extérieur soit disponibilisé », informe Souleymane Ouédraogo.
Nonobstant, le Burkina Faso reste dépendant la Cote d’ivoire et du Ghana qui fournissent une bonne capacité à la SONABEL. Cette offre couplée à la production locale permet de couvrir la demande mais de façon précaire. Bien que le Burkina Faso travaille à s’autonomiser, le pays ne peut pas se passer des interconnexions pour le moment.
« Les interconnexions sont une nécessité technique d’abord. Ensuite les interconnexions permettent de s’approvisionner à des conditions avantageuses. Les interconnexions nous permettent d’économiser 555, 6 millions de FCFA par jour », a informé Souleymane Ouédraogo.
L’intervention du Dg de la SONABEL s’inscrit dans le cadre d’une rencontre entre la nationale d’électricité avec des Organisations de la Société Civile (OSC), ce mardi 12 mars 2024 à Ouagadougou, pour échanger autour des difficultés liées à la production, au transport et la distribution de l’énergie en cette période de pointe.
Pour Ousséni Ouédraogo, secrétaire général de la League des consommateurs du Burkina Faso, la nationale d’électricité doit pouvoir conjuguer la non régression et la durabilité pour une fourniture d’électricité pérenne. « Nous sommes dans une dynamique où les villes sont en train de s’agrandir davantage.
Quand on est dans une dynamique d’autonomisation politique, il y va de soi qu’il y ait l’autonomisation économique et dans ce cadre, il faut qu’on travail à être indépendant en matière d’énergie pour ne pas subir les desideratas de certains pays voisins », a-t-il dit.
Akim KY
Burkina 24
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