Le Ministre de la recherche à l’IRSS : Target Malaria félicité pour ses efforts

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Le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), le Professeur Adjima THIOMBIANO a effectué une visite à la Direction régionale de l’Ouest de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) le vendredi 15 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette visite a été l’occasion pour le ministre de saluer les chercheurs pour leurs efforts et de les assurer de son soutien. 

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Au cours de cette visite, le Professeur Roch K Dabire, Directeur régional de l’IRSS de l’Ouest, a rappelé les différents projets de l’institut axés sur la nutrition, la recherche et la surveillance des maladies telles que le paludisme, la dengue et la phylariose lymphatique. Il a souligné l’avancement du processus de surveillance, notamment grâce à des innovations telles que la surveillance des virus chez les vecteurs eux-mêmes, ouvrant ainsi la voie à une « lutte intégrée ».

Les projets de l’IRSS-DRO couvrent les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, et ont déjà connu des succès notables, notamment avec l’essai clinique à Diébougou qui a permis de mettre au point des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) contre le paludisme.

Le professeur Abdoulaye DIABATE expliquant le déroulement des travaux de recherche de Target malaria.

 Innovation dans la lutte contre le Paludisme

Le Professeur Abdoulaye Diabate, chercheur principal du projet Target Malaria, a présenté sa recherche qui s’inscrit dans la lutte anti vectorielle avec pour but de contribuer à la réduction de la transmission du paludisme. Expliquant que des paliers importants de la recherche sur les moustiques génétiquement modifiés ont été effectués grâce au travail assidu des chercheurs et à la compétence des organes de régulation dont dispose notre pays qui en la matière est  » leader en Afrique ».

Transfert de Technologie et Engagement des Parties Prenantes

Sa communication a également porté sur le transfert de technologie et l’engagement des parties prenantes. Le Professeur Abdoulaye Diabaté a montré sa volonté de créer un centre cosmopolite de formation pour que le Burkina puisse bénéficier économiquement de ces avancées technologiques.

Il a notamment signifié que le volet de la formation qui constitue un maillon essentiel dans le transfert de technologie est déjà en cours de réalisation en faveur des étudiants sur les meilleurs plateaux techniques dans le monde.

« La main sur le cœur »

C’est avec « la main sur le cœur » que le professeur Diabaté a mis en lumière l’importance du projet Target malaria dans la lutte contre le paludisme et l’engagement des chercheurs à œuvrer dans l’intérêt de la santé publique, tout en respectant les normes.

Professeur Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI).

Tout en leur adressant ses félicitations , le ministre a invité les chercheurs a formaliser les accords liant le projet aux partenaires financiers ainsi que les autres parties prenantes. Ce qui permettra selon lui, de distinguer clairement la présence physique des acteurs de leur engagement formel dans la mise en œuvre du projet. « L’aspect consentement est très important. Il faut trouver le moyen de renforcer cette communication. En dehors de la participation physique des parties prenantes, tout consentement doit être écrit et signé », préconise t-il.

Le Docteur Léa Paré, socio anthropologue, Responsable de l’engagement des parties prenantes de Target malaria a rassuré sur les démarches entreprises pour assurer une consultation transparente et une bonne compréhension des enjeux par les populations concernées. « Nous sommes conscients des recommandations du ministre. C’est ce que nous faisons sur le terrain. Nous avons fait un travail avec les parties prenantes et leur avons demandé comment elles voudraient être consultées, comment elles souhaitent que ces consultations soient notifiées en toute traçabilité. Nous avons travaillé avec la population pour nous assurer de leur bonne compréhension sur comment construire le modèle de consultation pour définir les cibles à consulter et celles à informer », affirme le Docteur Paré.

Aminata SANOU, Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso 

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