1er CASEM 2024 Fonction Publique : Un taux d’exécution physique de 85,80% noté en 2023, malgré la situation sécuritaire

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Le ministère en charge de la fonction publique du Burkina Faso fait une rétrospection de ses activités de 2023, pour dégager des perspectives pour les années à venir ce mardi 19 mars 2024. Ce cadre de concertation est possible à travers la Première session ordinaire de l’année 2024 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) dudit ministère. Il s’agit ici pour ces acteurs de formuler des résolutions et proposer des recommandations pour améliorer les performances du ministère en 2024.

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Conformément aux dispositions du décret N°200583/PRES/PMAF PRE du 27 septembre 2005, des acteurs du ministère en charge de la fonction publique se réunissent ce mardi 19 mars 2024 pour adopter le rapport d’activité annuel 2023.

Cette première session de l’année 2024 est placée sous le thème « Archives et bonne gouvernance : quelles mesures de préservation de la mémoire administrative en période de crise sécuritaire». Une façon pour le ministère de se pencher sur la gestion des archives face à la situation sécuritaire du pays.

« Les archives aussi sont touchées par les actes terroristes. Qui dit archives parle de transparence et de rédévabilité. Voilà l’intérêt de discuter de ce thème», a expliqué Pélagie Kabré directrice générale des études et des statistiques sectorielles du ministère.

Cette session est l’occasion pour ces acteurs de faire une retrospection des activités du ministère. Parlant de bilan, Pélagie Kabré a fait noter un taux d’exécution physique de 85,80% contre un taux de 78,77% en 2022.

Celui d’exécution financières s’élève à 99,18%. C’est donc dire qu’en dépit de la situation sécuritaire difficile, qui a d’ailleurs été Lépine du ministère, plusieurs activités ont été réalisés par  celui-ci, toujours selon la directrice des études.

Il s’agit normalement, de la dématérialisation de 10 procédures et le développement des E-services, l’adoption du décret portant modalités de gestions des agents public en période de crise, l’organisation de 56% des concours directs et professionnels dont les résultats ont été publiés à temps, selon le ministère, mais aussi l’organisation réussite des rencontres de concertation.

« Au niveau de la gestion des carrières, il y a eu 88% des actes des agents publics qui ont pû être traités dans les délais. Quand on compare avec l’année 2022, il y a eu vraiment un bon significatif. En matière de la promotion du travail decent, il était attendu l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle. En 20023,  il y’a eu 5 textes prioritaires qui ont été pris à ce propos», a insisté Pélagie Kabré.

Tout n’a pas été que positif en cette année 2023. En effet parlant de difficultés, la directrice a cité entre autres l’impact de la crise sécuritaires et humanitaire, les régulations connues par le ministère.

C’est donc pourquoi, des perspectives en 2024 seront notamment le déploiement du E-service, l’opérationnalisation des textes adoptés en 2023, la promotion du dialogue social comme l’a souligné la directrice.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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