Projet GALYAM : L’ONG Save the Children et l’USAID veulent assurer la continuité éducative des enfants affectés par la crise sécuritaire
Dans le cadre du projet GALYAM/ Éducation résiliente pour les enfants affectés par la crise au Burkina Faso, l’ONG Save the Children et ses partenaires tiennent un atelier de diagnostic de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’Éducation en Situation d’Urgence, du 26 au 28 mars 2024 à Kaya dans le centre-nord.
Le projet Galyam/ Education résiliante pour les enfants affectés par la crise au Burkina Faso, avec le soutien du peuple américain par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), est mis en oeuvre par un consortium d’organisations dont Save the Children (SC), l’Association d’Aide aux Enfants et aux Familles Démunis (ADEFAD), Faso-Action pour le Développement communautaire (FDC) et American Institutes of Research (AIR), en concertation avec le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN).
Ce projet vise à améliorer la rétention, l’achèvement, l’apprentissage, et le bien-être de plus de 55 000 élèves de 250 écoles du primaire dans 5 communes des régions du Nord et du Centre-Nord durement éprouvées par la crise sécuritaire qui affecte particulièrement le secteur de l’éducation.
Une stratégie d’éducation en situation d’urgence (SN-ESU) qui couvre la période de 2019 à 2024 est mise en œuvre par le gouvernement et ses partenaires de l’éducation en vue de permettre la collecte des données et d’assurer la continuité éducative des enfants affectés par la crise sécuritaire à travers l’implémentation de programmes d’éducation en situations d’urgence.
Save the Children adhère à la stratégie, selon les mots de Allain Kousouvin Somé, responsable du projet GALYAM de Save the children Burkina Faso. C’est dans ce cadre que Save the Children organise un atelier de diagnostic de la réponse ESU avec les sous-clusters et les autres acteurs de l’Éducation en Situation d’Urgence (ESU) des régions du Nord et du Centre Nord dans le but de recueillir leurs points de vue par rapport à sa mise en œuvre.
« Il s’agit d’échanger avec ces acteurs pour identifier les insuffisances dans la réponse et identifier des pistes de solution. En plus examiner les actions conduites au niveau des régions du Nord et du Centre Nord en vue d’assurer l’accès à l’éducation et à un environnement d’apprentissage protecteur et sécurisé », a-t-il cité entre autres.
Selon le rapport mensuel au 31 décembre 2023 du ST-ESU, 5 330 structures éducatives étaient fermées sur l’ensemble du territoire, privant 820 865 enfants de leur droit à l’éducation. Alors, l’éducation est dans une situation délicate selon Ouédraogo Moussa, Direction Régionale de I‘Éducation Préscolaire, Primaire et Non Formelle DRPPNF/Centre-nord qui attend des propositions concrètes à la sortie de cette rencontre entre les acteurs de l’éducation en situation d’urgence du nord et du centre-nord.
« Nous sommes à la croisée des chemins et je dirai sans ces partenaires ce n’est pas sûr que nous puissions aboutir comme il se doit à l’éducation. Je suis sûr qu’à l’issue de cette rencontre nous aurons des pistes adéquates pour mieux conduire ce monde. Je crois que cet atelier va nous permettre de faire le diagnostic de nos interventions sur le terrain de voir quels sont nos points positifs et ceux qui sont négatifs et éventuellement dans l’objectif de les améliorer », a-t-il laissé entendre.
Akim KY
Burkina 24
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