Protection de la femme et de la fille : La 6e édition du WoLAf lancée à Ouagadougou
La 6e édition de l’Initiative Women Leadership in Africa (WoLAf) a jeté ses dés ce jeudi 28 mars 2024, à Ouagadougou. Cette édition se tient sous le thème « Place des femmes dans le dialogue pour la sécurité et la consolidation de la paix ».
Créée pour la femme et la jeune fille, l’Initiative Women Leadership in Africa (WoLAf) est un rendez-vous annuel dédié aux femmes modernes d’impacts et aux jeunes filles aux potentiels confirmés aptes à porter les couleurs du Burkina Faso. Après le succès des cinq précédentes éditions, la 6e édition du WoLAf a pris son envol ce jeudi 28 mars et s’étend jusqu’au 29 mars 2024, à Ouagadougou.
« En commençant par rendre hommage à nos championnes, je voudrais que nous reconnaissions ensemble que les jeunes femmes contribuent de plus en plus à l’action de développement du Burkina et le WoLAf se réjouit d’y prendre une part active. Bâtir un tandem intergénérationnel de femmes capables de porter les défis du développement est le fondement sur lequel est bâti le WoLAf.
Aujourd’hui, plus de 1 000 jeunes femmes sont passées à travers le programme. Des sessions de formation qui leur donnent des outils pour se prendre en charge et des clés pour ouvrir les portes vers leur avenir radieux, au contact de femmes d’exception, pétries d’expériences et d’une grande générosité, des leaders d’aujourd’hui se révèlent et prennent leur envol », a d’entrée cité Cheick Fayçal Traoré, commissaire général du WoLAf.
« Place des femmes dans le dialogue pour la sécurité et la consolidation de la paix », c’est autour de ce thème que s’articulent les activités de cette 6e édition des WoLAf. Des dires de Lydia Saloucou Zoungrana, marraine de la présente édition, c’est une thématique assez pertinente, en témoigne la situation de crise que traverse le pays.
« La thématique que nous abordons aujourd’hui, personne ne peut rester indifférente à la situation que vivent les populations dans le pays et dans la sous-région. Mais ce que nous devons retenir, c’est que malgré ces défis qui nous concernent tous, les femmes subissent les conséquences de manière disproportionnelle, et les effets sont accentués dans les situations de pauvreté », a-t-elle argumenté.
Cette édition est placée sous la présidence du ministère en charge de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille. Selon Soumaila Sako, directeur du cabinet, le dudit ministère est disposé à accompagner l’initiative qui entre en droite ligne avec la vision de la transition en matière de protection et de promotion de la femme et de la fille burkinabè.
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