Le projet HYDROMET a signé une convention avec 25 médias communautaires pour porter l’information climatique

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Le Projet de Renforcement de la Résilience Climatique au Burkina Faso (HYDROMET) a organisé une journée d’information et de sensibilisation sur ses acquis et réalisations au profit des professionnels des médias.  Cette rencontre, tenue le jeudi 18 avril 2024 à Ouagadougou, a été marquée par la signature d’une convention entre le projet et 25 médias communautaires pour assurer le relai de l’information, la sensibilisation et l’éducation des populations sur la prévention et la gestion des crises liées aux changements climatiques en vue de renforcer la résilience des populations. 

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Convaincus de l’importance de la communication et de la nécessité de communiquer surtout dans un contexte de changement climatique, les responsables du Projet de Renforcement de la Résilience Climatique au Burkina Faso (HYDROMET) ont jugé nécessaire de renforcer leur relation avec la presse.

À entendre Toé Jean victorien, conseiller technique du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, responsable du programme transport et météorologie, les médias sont des relais sûrs qui permettent à l’administration publique d’atteindre les cibles que sont les populations utilisateurs directs des informations climatiques.

Jean victorien Toé , conseiller technique du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, responsable du programme transport et météorologie, représentant le ministre en charge des transports à l’atelier

Alors, pour favoriser cela, 25 conventions ont été signés avec des médias communautaires qui serviront d’interfaces auprès des populations. « Pour dire aux populations, c’est quoi la résilience climatique au sein du projet HYDROMET. L’administration a besoin de ces médias pour aller vers les populations pour porter l’information climatique. Deuxièmement, nous comptons sur vous en tant que médias pour rassurer les populations qu’à travers le projet HYDROME, l’information hydrométéorologique climatique est disponible et sûre. 

De sorte qu’aujourd’hui, si l’ANAM dit qu’il va pleuvoir, que l’agriculteur qui est concerné par la zone ciblée par cette prévision météorologique soit sûr qu’effectivement la pluie tombera. Il faut que nos mamans ménagères qui sont dans les champs, lorsqu’elles accèderont à l’alerte précoce, sachent que dans les heures à venir, il y aura une grande pluie et elles vont prendre les précautions nécessaires pour ne pas vivre des intempéries de façon désagréable », a-t-il expliqué.

Le projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (HYDROMET-BF) est né de la volonté commune du Gouvernement du Burkina Faso, de l’Association Internationale de Développement (IDA) et du Fonds Vert pour le Climat (FVC), d’engager des actions en faveur de l’amélioration des services hydrométéorologiques, climatiques, d’alerte précoce et de réponse aux catastrophes naturelles du pays et de les rendre plus accessibles aux secteurs et communautés visés.

Le coordinateur national du projet HYDROMET Sidbéwindin Simon Kaboré

Le projet est exécuté par le Ministère des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière (MTMUSR) à travers le Programme Transport et Météorologie. II vise un renforcement des capacités de l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAM), de la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), du Système d’Alerte Précoce (SAP), du Secrétariat Permanent du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (SP/CONASUR) et de la Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE), pour la prévention et la gestion des crises liées aux changements climatiques, selon les explications de son coordinateur national, Sidbéwindin Simon Kaboré.

Participants à la journée d’information et de sensibilisation sur ses acquis et réalisations a profit des professionnels des médias

Pour le coordinateur, malgré les difficultés au démarrage en 2019, le projet HYDROMET est dans un bon élan d’atteindre ses objectifs d’ici fin 2024 ou interviendra la clôture. « À ce jour, le projet est à 57% de taux de décaissement. C’est un projet qui a souffert de beaucoup de situations. Mais, à ce jour, nous sommes en train de sortir la tête de l’eau et nous pensons que nous allons réaliser l’ensemble des activités qui sont capitales pour l’atteinte des objectifs du projet », a-t-il confié.

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Akim KY

Burkina 24 

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