Culture : Le projet ECHO pour promouvoir l’oralité au Burkina Faso
En collaboration avec ses partenaires, le Goethe institut a lancé en juillet 2023, le projet ECHO. Le vendredi 24 mai 2024 était une occasion pour faire le point des activités menées dans le cadre de ce projet.
Le projet ECHO signifie « espaces pour les cultures orales ». Ce projet est parti du constat que la culture orale burkinabè est diversifiée et extraordinaire, mais a une tendance à vouloir disparaitre. De ce fait, il convient de la sauvegarder pour les générations futures.
L’objectif du projet est selon Martin Pockrandt, directeur du Goethe Institut Burkina Faso « de collecter différentes cultures orales pour ensuite leur offrir un espace dans lequel elles peuvent être représentées de diverses manières ».
C’est alors que depuis le lancement du projet, les organisateurs se sont déplacés dans huit régions du Burkina Faso dont 15 villes et villages. Au cours de cette tournées plus de 50 autorités coutumières, religieuses, acteurs culturels ont été rencontrés afin de récolter, comptines, chants, contes, proverbes…
« De janvier 2023 à aujourd’hui nous avons parcouru 3000 à 4000 kilomètres. Nous avons visité une quinzaine de villes et nous avons abordé des zones linguistiques différentes. Nous sommes allés vers le Nord où c’est un peu le Mooré, dans le centre Sud où c’est une zone Kasséna, vers le Sud-Ouest où c’est une zone Lobi nous avons fait aussi la région de l’Ouest et du centre Nord », a détaillé Mahamoudou Nacanabo, coordonnateur du projet.
Ces éléments qui ont été récoltés seront compilés et feront l’objet d’une exposition multimédia au Burkina Faso et dans le monde. Ces expositions seront présentées pour la première fois au Musée de la Musique George Ouédraogo (MMGO). C’est la date de 14 Septembre 2024 qui a été officiellement choisie.
« Le 14 septembre c’est les résultats traités de toutes les données collectées que nous allons montrer à travers une thématique, de sorte à ce qu’on puisse avoir des éléments de transmission et des éléments pédagogiques parce que nous aimerions que la préservation se fasse de manière harmonisée », a conclu le coordonnateur du projet ECHO.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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