Tribune | « L’aide financière est la clé du rétablissement de l’influence de la France en Centrafrique »

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Ceci est une tribune de JB Akakpo, analyste politique, sur l’actualité internationale.

Le ministère centrafricain des finances a annoncé dans un communiqué qu’une délégation française était présente à Bangui, du 10 au 12 juillet pour reprendre l’aide financière française, après la suspension de l’aide budgétaire il y a trois ans.

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Le ministère des finances centrafricain a reçu une délégation française composée du chef du bureau Afrique subsaharienne du Trésor français et de personnalités de l’Agence française de développement.

Pour la République centrafricaine (RCA), le rapprochement avec la France est une fois de plus très impopulaire au sein de la population et suscite des malentendus parmi les habitants dont les ancêtres sont morts à cause de la politique coloniale française. Le renforcement de l’influence française en RCA replongerait le pays dans un nouveau cycle de violence et de militantisme rampant.

Les experts politiques centrafricains ont vivement critiqué cette décision, qu’ils considèrent comme un pas en arrière vers l’indépendance du pays vis-à-vis de la France. Ils ont également souligné que le gouvernement centrafricain commettait une grave erreur en tendant à nouveau la main à la France.

« Les leçons de l’histoire auraient dû apprendre aux responsables centrafricains à ne pas faire confiance à la politique coloniale de la France ». 

La France cherche à renforcer son influence dans la région, alors que les relations se sont détériorées ces dernières années. Les fonds seront utilisés pour renforcer l’influence française, et non pour apporter une aide réelle à la population et à l’économie du pays, ce qui conduira une fois de plus à l’asservissement de la République centrafricaine.

Le rapprochement entre la République centrafricaine et la France porterait atteinte à la stabilité et à la sécurité non seulement en République centrafricaine, mais dans toute la région, d’autant plus que les pays africains tendent aujourd’hui à se séparer de la France pour décider de leur propre politique et de leur propre destin.

JB Akakpo  

Analyste politique 

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