Opportunités d’études en Russie : African Initiative permet à des jeunes burkinabè d’en savoir davantage
L’Association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une conférence-débat ce mardi 27 août 2024, à Ouagadougou, autour des perspectives pour les jeunes burkinabè dans le cadre de la coopération Burkina Faso-Russie.
« Coopération Burkina-Russie, quelles perspectives pour les jeunes ? ». Tel est le thème autour duquel l’association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une conférence-débat à l’endroit de jeunes de la ville de Ouagadougou.
Ayo Soumaila Azenwo, président de l’association russo-burkinabè, a trouvé normal la tenue d’un tel événement, surtout que le Burkina Faso a fait le choix stratégique de renouer sa coopération avec la Fédération de Russie.
« Avec la redynamisation de notre coopération avec la Russie, c’est tout à fait normal pour nous, association travaillant dans le cadre de l’amélioration de la coopération entre les deux peuples, que nous organisions ce débat.
Non seulement pour les opportunités que les jeunes ont à se former en Russie, mais aussi pour leur faire savoir que la guerre finira….et la Russie est dans la dynamique de former les jeunes africains et surtout burkinabè dans tous les domaines », a fait comprendre Ayo Soumaila Azenwo.
Au sortir de cette rencontre, a-t-il en outre laissé entendre, que les jeunes puissent faire le choix d’étudier en Russie. « Nous souhaitons que les jeunes choisissent la destination Russie. Mais d’abord, qu’ils sachent ce qu’ils veulent aller y faire et revenir plus tard servir le pays, », a-t-il ajouté.
Entreprendre de façon formelle
Issa Nombré, ancien étudiant de l’ex-Union soviétique, a entretenu sur l’entrepreneuriat des jeunes, la possibilité des investissements russes pour créer de l’emploi pour les jeunes burkinabè. Il dit avoir parlé desdits aspects en prenant en compte l’impact des études de la formation universitaire russo-burkinabè, abordé par un autre conférencier.
Il s’est également agi pour lui de faire comprendre aux jeunes la nécessité de travailler de façon formelle ce, au regard du fait que beaucoup d’entre eux font le choix de se lancer dans l’entrepreneuriat.
« Comment amener les jeunes à travailler de manière formelle ? Parce qu’il ne faut pas créer une entreprise pour en créer. Quand on crée une entreprise, il faut que ça dure. Et pour que ça dure, il y a des étapes à franchir et des règles aussi à prendre en compte. Donc comment formaliser son entreprise pour que ça soit quelque chose de durable, rentable pour non seulement l’individu qui la crée, mais aussi pour sa société », a confié Issa Nombré comme étant l’autre but visé par sa présentation.
Faire cesser la fuite des cerveaux
Dr Jean-Baptiste Diané, l’autre conférencier, a abordé le transfert des technologies russes vers le Burkina Faso tout en faisant savoir le rôle des jeunes. Il est parti d’un bref historique des relations russo-africaines avant de camper le décor sur le Burkina Faso.
« La principale conclusion que nous avons tirée et que nous avons voulu partager avec la jeunesse burkinabè est que la Russie est une nation technologique. Le potentiel existe, mais ce potentiel pour véritablement le capter pour le Burkina Faso, il faudrait des conditions », a-t-il indiqué.
Ces conditions, dit-il, sont à la fois collective et individuelle. « Collectivement, il doit y avoir un dynamisme d’ensemble qui prépare les jeunes vers l’acquisition de cette technologie. Et individuellement, chaque jeune doit avoir le Burkina Faso dans son cœur et dans sa tête de façon à aller en Russie, acquérir la technologie et revenir au Burkina pour construire le Faso », a-t-il avancé.
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Il a en effet insisté sur le retour au Burkina Faso, parce que, selon lui, la fuite des cerveaux a toujours porté préjudice aux pays africains, et le Burkina Faso n’est pas en reste. « Il faut que ce phénomène cesse sinon on sera dans un perpétuel recommencement », a-t-il en somme alerté. En tout, quatre conférenciers ont été invités à aborder un aspect du thème général de la conférence-débat.
Tambi Serge Pacôme ZONGO et Faouzia SANOU (Stagiaire)
Burkina 24
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